Par : L. P
MM. les walis et le chef de Sûreté de wilaya d’Annaba, viennent de donner la preuve, s’il en fallait, qu’ils sont à l’écoute des citoyens et prompts à répondre à leurs doléances de manière aussi efficace qu’énergique, pour peu que ceux-ci s’expriment de manière responsable.
En effet, rien que dans le courant de la semaine, suite à la publication de deux articles sur notre journal, concernant un affaissement de terrain sur les hauteurs de La Caroube, provoqué par un entrepreneur peu entreprenant, causant des désagréments aux riverains et mettant leurs vies et biens en danger, selon leurs propos, le wali a immédiatement diligenté une enquête suite à laquelle, une commission d’enquête, de pas moins de 17 cadres, a fait le déplacement sur les lieux. Le constat de carence de l’entrepreneur fût sans appel et, c’est séance tenante que des mises en demeure lui ont été délivrées avec injonction de procéder à la réfection de la voie d’accès et des dégâts occasionnés par ses travaux. Un délai de 7 jours lui a été imparti pour ce faire, au grand bonheur des habitants du quartier.
Par ailleurs, un second article, relatif au squat d’un hall d’immeuble en plein cœur de la ville (Rue Lamara) paru dans une de nos récentes éditions, a de son côté fait réagir les services de police, qui se sont déplacés en force, hier, pour rétablir les copropriétaires dans leurs droits.
Dans les deux cas, les citoyens, victimes de pratiques maffieuses de pseudos intouchables, ont pu apprécier de visu que force est restée à la loi, dans une ville que des ‘’complicités’’ avérées veulent faire accroire que c’est une jungle.
Aussi, ces citoyens à l’origine de la publication desdits articles, ont tenu à se rapprocher de notre rédaction à nouveau, pour nous mander de transmettre leurs remerciements et félicitations aux autorités concernées. Dont acte !
En outre, nous nous réjouissons à Le Provincial, que notre mission de service public, ait été appréciée à sa juste valeur par l’administration locale, en ce sens que dénoncer des dérives ne constitue en aucun cas une ‘’attaque’’ contre des personnes ou des institutions. De même, nous nous félicitons de cette complémentarité dans la ‘’gestion’’ de la chose publique, en notre qualité de courroie de transmission et non de tribunal.