Par : I. N
Au moment où les autorités locales de la wilaya d’Annaba s’échinent pour imposer le respect des mesures de prévention contre la covid-19, le chef-lieu de la wilaya connait, depuis la fête de l’Aïd El Kebir, une dégradation environnementale atroce.
La cité El Abtal, Rym, Saf-Saf, le centre-ville, notamment au niveau de la rue Souidani Boudjemaâ et beaucoup d’autres localités croulent, depuis six jours, sous des montagnes d’ordures. Censé être la vitrine du chef-lieu, le Cours de la révolution, n’a pas non plus échappé au spectre des ordures, jetées un peu partout, notamment sous les bancs et au pied des arbres, l’endroit choisi quotidiennement par les citoyens, notamment les personnes âgées souhaitant se reposer, ou passer un moment de détente. Ce sont les services de l’APC de la commune d’Annaba qui sont désormais pointés du doigt. Selon les citoyens, il s’agit notamment de l’obligation de prévoir l’augmentation de la quantité des déchets ménagers durant cette période de fête religieuse souvent caractérisée par les résidus du rituel religieux. « Les odeurs nauséabonde causées par les peaux de moutons jetées dans les bacs à ordures sont insupportable, nous sommes tous responsables de cette situation. Il est certainement vrai que les services de l’APC renient leurs obligations qui consistent à offrir un cadre de vie sain et harmonieux aux citoyens, mais ces derniers aussi ont une part de responsabilité. On voit nos voisins laisser le sang de leurs moutons sécher par terre sans prendre la peine de le nettoyer, on voit également ceux qui jettent leurs déchets partout et n’importe comment » témoigne une habitante de la cité El Abtal, une des cités les plus touchées par la dégradation environnementales qu’a connue la ville ces derniers jours. Sur les réseaux sociaux, les internautes ne laissent passer aucune occasion pour dénoncer le laxisme que manifestent les services de l’APC de la commune. Plusieurs photos ont été diffusées dans le but d’exercer une certaine pression permettant de pousser les autorités locales à prendre les mesures nécessaires pour assurer un taux de propreté digne d’une ville comme Annaba.












