Par : Amar Ait Bara
La cour criminelle, siégeant en deuxième instance, a prononcée mardi dernier deux relaxes au profit du doute et surtout par manque de preuves incriminant ces accusés qui clament à chaque fois leur innocence. En première instance, l’affaire en question a été traitée le 2 décembres 2020 et le tribunal criminel avait prononcé, à l’époque, des peines de prison entre 3 et 2 années de réclusion et une autre peine de 6 mois avec sursis pour la troisième accusée qui n’est autre que l’épouse de l’un des accusés. La genèse de cette affaire remonte au mois d’août 2019, lorsqu’une transaction financière a eu lieu entre l’accusée victime C.D et la victime accusée d’arnaque. En effet, après la transaction financière liée à une vente de voiture, la victime refuse de remettre l’argent à l’accusé, devenu victime d’escroquerie, après le SMS transmis par la victime à l’accusé, lui disant d’oublier la somme d’argent. Ainsi, l’accusé, son épouse et son ami se déplacèrent au niveau de l’atelier de mécanique de la victime, situé à El Bouni, celle-ci refuse de collaborer et maintient le refus de restituer l’argent. L’accusé insiste toujours, ainsi la victime déposa plainte pour tentative d’enlèvement, simulé grâce à un stratagème mis en place soigneusement. Les accusés devant le jury nie avoir kidnappé la victime, mais ils sont allés la résonner pour remettre l’argent dont il est redevable. Justement, c’est avec ce montant que l’accusé devait faire un versement au promoteur qui le menace de le faire remplacer par un autre bénéficiaire, avance-t-il devant le jury. Dans cette affaire, en principe les rôles devaient être renversés car c’est la victime qui devrait être poursuivie pour escroquerie, mais ce sont les accusés qui ont été poursuivis pour tentative d’enlèvement avec violence et menaces. Après les délibérations, le jury prononça la relaxe pour les deux accusés C.D, B.H.A, et 6 mois avec sursis pour B
A.B, et entièrement disculpés pour les accusations retenues contre eux au bénéfice du doute. Notons par ailleurs que la cour criminelle jugera, aujourd’hui jeudi, la dernière affaire criminelle inscrite au programme de cette session qui a duré trois mois au vu du nombre d’affaires enrôlées.