Par : I.N
Ordures jonchant le sol à perte de vue, chaussées et voiries détériorées, réseaux divers obsolètes mais surtout des travaux de réaménagement urbain qui trainent en longueur. Ce sont ces principaux éléments qui caractérisent le quotidien des habitants de la cité El Rym, dans la commune d’Annaba.
Ces derniers ne cessent depuis plusieurs semaines de dénoncer le retard enregistré dans les différents projets de réaménagement amorcés au niveau de la cité, il y a de cela plus d’un an.
C’est surtout l’approche de la saison hivernale et le risque des inondations qui provoquent l’indignation des habitants par rapport à ce problème. Il s’agit essentiellement des quartiers des 31 logements, 220 logements, 172, 110, 60 et 65 logements auxquels une enveloppe financière estimée à 20 milliards avait été consacrée et dont le but est de réaliser une série de projets de réaménagements. C’est notamment le retard enregistré dans la réhabilitation des réseaux d’assainissement qui cause problème. En effet, il a été prévu que les réseaux d’assainissement de la totalité des quartiers, relevant de cette localité, soient réhabilités vers la fin de la saison estivale. Cependant, ces projets traînent en longueur d’autant plus que les travaux de creusement des tranchées ont été d’ores et déjà effectués. L’avancement du projet connaît un véritable retard, transformant ainsi la cité en un chantier à ciel ouvert, ce qui risque de causer un véritable problème après des éventuelles précipitations sans parler du blocage de la circulation routière qui caractérise le quotidien des habitants de ladite cité.
D’autre part, les comités des quartiers ont largement dénoncé la dégradation qu’ont connue les chaussées, qui est essentiellement due aux travaux non achevés de certaines entreprises auxquelles les projets de réaménagement ont été confiés. « Les promoteurs ont laissé les fossés partout dans la cité, que ce soit ceux qui ont d’ores et déjà achevé les travaux ou bien ceux qui traînent toujours. Ces fossés risquent de se remplir d’eau durant la saison hivernale. C’est désormais la vie de nos enfants, dépourvus des aires de jeux, qui est en danger » témoigne un habitant.