Par : A.Ighil
Un quartier en plein centre-ville, victime de tous les maux et cela depuis des décennies, sans que les pouvoirs publics ne daignent trouver des solutions. Un lieu de passage des centaines de passagers de la «maudite » station intercommunale « Kouche Nourredine » dont l’opération de délocalisation s’étire en longueur. En plus de la création d’une dizaine de stations de taxis qui déversent quotidiennement une véritable marée humaine. Des agressions et des vols à l’arraché sont monnaie courante. Alors qu’à l’angle des rues Tindjoub et Hassi Beida, ce sont les « fraudeurs » des différentes communes de la wilaya d’El-Tarf qui exercent librement l’activité sans être nullement inquiétés par les éléments de la 1ère Sûreté urbaine dont le siège est à quelques mètres. Ce qui lui a valu une concentration hors normes de commerces et d’administrations dans un espace très réduit. Cela a attiré des délinquants de tous acabits, des malfrats qui pratiquent des trafics en tous genres et des agressions en plein jour. Avec, en prime, une circulation automobile infernale et un droit de stationnement payant même pour les résidents. Cela a donné lieu à une multitude de parkings sauvages, détenus par des étrangers au quartier, qui font la loi au vu et au su de tout le monde, aucune parcelle de trottoir n’est épargnée. Toute cette cacophonie empoisonne la vie des riverains. Ils exercent depuis des années sans être inquiétés par les pouvoirs publics. Beaucoup, parmi les riverains, se demandent où est passée l’autorité de l’État. Dans ce brouhaha continuel et à l’approche de la rentrée scolaire, les élèves de trois établissements scolaires, deux écoles primaires et un collège souffrent le martyre et butteront sur le grand retour des marchands de l’informel agressifs qui vantent à tue-tête et à longueur de journée, leurs pacotilles aux abords de ces structures d’éducation qui auront besoin de quiétude durant la scolarité. Alors qu’au beau milieu du quartier, se dresse un impressionnant ‘’espace vert’’ qui connaît une certaine dégradation sans que les services de l’APC ne s’inquiètent de son sort, si ce n’est quelques actions de bénévolat de certains jeunes du quartier pour son entretien. ” Il est grand temps de veiller à prendre de sérieuses mesures pour mettre un terme à ce désordre qui n’est pas digne d’un quartier en plein cœur d’une ville comme Annaba” nous dira un ancien du quartier. Cet appel est lancé aux services concernés, notamment ceux de la sécurité et des services municipaux.