Par : Amar Ait Bara
Les déboires de ce handicapé, non-voyant à 100%, ont débuté lorsqu’un particulier décida de louer plusieurs locaux au rez de chaussée de l’immeuble où son logement est situé. Le bailleur en question procéda sans aucun agrément pour la création d’une salle des sports en bas de cet immeuble, sans tenir compte des contraintes qu’il engendrera aux riverains. Pourtant, l’agrément n’est délivré qu’après approbation de la DJS qui interdit l’installation des salles de sports au niveau des immeubles, à cause de diverses nuisances. Le propriétaire de cette salle des sports entame à son tour une opération d’aménagement des lieux en supprimant les escaliers ainsi que les poutres, les poteaux et les murs porteurs, mettant en péril la vie des locataires. Ainsi, les murs du logement de ce handicapé situé au-dessus ont été fissurés et ce dernier ne tarda pas à tirer la sonnette d’alarme contre le danger qui guette sa famille et celles des locataires de tout l’immeuble. Cela fait un mois que la victime A.K a décidé de porter plainte par devant le procureur de la République, près le tribunal d’El Hadjar et l’instruction a été confiée à la police de Boukhadra 3. Au niveau de ce commissariat, le jour même de la plainte, A.K, 55 ans, a été auditionné, mais le propriétaire continue les travaux de nuit à la même cadence, tout en menaçant les mécontents de représailles en usant de la force et en les injuriant. Pourtant, les services de l’OPGI et ceux du service technique de l’APC d’El Bouni ont été destinataires de requêtes et de lettres de dénonciations, suivies d’une plainte au ministère public. C’est pour cette raison que les riverains interpellent le wali afin d’user de son pouvoir pour arrêter ces travaux exécutés de nuit envers et contre tout bon sens.