Par : M. Rahmani
La circulation automobile à Annaba est devenue presque impossible avec des bouchons qui s’étendent parfois sur des kilomètres et des encombrements qui se multiplient particulièrement aux intersections et aux ronds-points.
Des points noirs sont recensés à chaque fois par les services de l’APC, en collaboration avec la direction des travaux publics, pour essayer de trouver des solutions et ainsi décongestionner la circulation mais les solutions trouvées ne règlent en rien la situation qui empire, particulièrement en hiver.
En effet, aux heures de pointe, le matin, il faut vraiment se lever de bonne heure pour espérer arriver à temps à son travail, car toutes les routes sont encombrées du fait de leur mauvais état qui fait que tout le monde ralentit et cela crée des bouchons énormes.
Des routes dévastées où les nids de poule, cratères et autres trous béants jonchent la chaussée ce qui provoque une sorte d’opération escargot involontaire où les véhicules sont obligés de rouler à vitesse très réduite. Et, faute de système efficace d’évacuation des eaux, la situation empire car les eaux pluviales s’accumulent sur la chaussée et forment de grandes flaques d’eau que les conducteurs de véhicules évitent tout en roulant prudemment.
Les trémies construites à coup de milliards pour soi-disant rendre la circulation plus fluide et ainsi permettre à la ville de mieux respirer se sont avérées inopérantes car celles-ci n’avaient pas été réalisées dans les normes. Une petite averse et tout est envahi par les eaux, la trémie ne permet plus le passage des véhicules, les eaux montant jusqu’à atteindre le niveau de la chaussée supérieure où se dresse un rond-point. Toute la circulation est ainsi déviée et se retrouve sur ledit rond-point créant un encombrement et un bouchon des plus compacts.
La réfection du réseau d’assainissement de la ville dans certains quartiers a rajouté une couche puisque les chaussées ont été éventrées, des crevasses monstrueuses quelque peu remblayées se sont affaissées suite à l’écoulement des eaux de pluie ces derniers jours.
La situation va de mal en pis, la trémie du 8 mars est envahie à chaque fois par les eaux car le système d’évacuation des eaux ne fonctionne pas et il faut intervenir pour pomper les eaux de pluie. A Sidi Amar, à l’entrée Est de la ville, la trémie est là aussi envahie par les eaux et les véhicules sont contraints d’emprunter la voie supérieure, ce qui crée un grand encombrement et avec l’indiscipline des automobilistes où chacun croit être prioritaire, c’est la pagaille, une anarchie qui dure pendant près d’une demi-heure avant que cela ne connaisse une certaine fluidité.
En ville c’est encore pire, la circulation aussi bien dans le centre-ville que dans la périphérie, sur le Cours de la Révolution, au niveau de l’avant-port, au rond-point du Pont Blanc, de l’hôpital Ibn Rochd, El M’haffer, le boulevard du 1er Novembre, à l’intersection Larbi Khrouf, est infernale. Bref, la ville étouffe.