Par : Chaffai Chawki
Berriche, dans la daira d’Ain Beida, est considérée comme étant l’une des plus importantes commune de la wilaya d’Oum El Bouaghi. Cette dernière est connue par ses vastes terres agricoles et par sa situation géographique importante, car elle est située entre la RN10 et la RN 80. Ces derniers temps, la ville a connu une grande extension et un exode rural impressionnant puisque des familles sont venues des douars et mechtas limitrophes pour y trouver refuge. La demande pour l’acquisition d’un logement social locatif ou pour une parcelle de terrain a quintuplé durant cette dernière décennie, essentiellement par les jeunes âgés entre 30 et 40 ans. Cette localité paisible a besoin d’une inscription de logements de différents segments, entre autres AADL, pour éradiquer la crise de logement et permettre au tissu urbain de respirer à cause des constructions illicites et des carrés vétustes menaçant ruine. Quant à l’artère traversant le centre-ville, jugée trop étroite, les pouvoir public sont exhortés par la population berrichoise de créer une double voie afin d’éviter les embouteillages durant les heures de pointe et en particulier devant le siège de la municipalité et l’école primaire. Certes, cette commune a bénéficié de plusieurs projets et opérations pour améliorer les conditions socioéconomiques des citoyens, seulement Berriche a besoin aujourd’hui d’une grande polyclinique, d’une gare routière urbaine, d’un commissariat de police, d’une banque agricole (BADR) pour éviter le déplacement des agriculteurs et éleveurs à Ain Beida, distante de 13 km, comme il est impératif d’inscrire une opération d’aménagement à l’intérieur des anciens quartiers et revoir le réseau d’AEP et d’assainissement dans l’ancien village agricole datant des année 70. La RN 80 reliant Berriche, Beririche et Ain Beida, connue pour ses accidents mortels nécessite aussi une double voie (inscription faite en 2013/2014 ) pour éviter l’enclavement aux mechtas et zones d’ombre comme ladite Souinia.