Par : Amar Ait Bara
Les candidats libres et d’autres de certains partis politiques s’attèlent à réunir les signatures qui doivent atteindre les 500 pour être acceptés aux joutes APW et APC le 21 novembre prochain. Cependant, Une bonne partie des candidats retenus doivent avoir moins de 40 ans, universitaires et politiquement vierges et novices. D’ailleurs, ces conditions requises ont été à l’origine de l’éviction de plusieurs anciens élus, issus de l’ancien système eux qui ont eu le privilège de prendre les destinés de Bône la coquette en commettant de nombreuses bavures de gestion et dont certains font l’objet de poursuites judiciaires. Et, à juste titre, de nombreux élus sont poursuivis par la justice pour dilapidation des deniers publics et mauvaise gestion persistante de la municipalité et, par voie de conséquence, ils ont été invités à retirer leurs dossiers de candidature. De l’avis de tous, l’ancienne APC d’Annaba ne s’est en rien distinguée et les seuls ouvrages que nous lui prêtons, ce sont ceux de la réhabilitation des jardins avec l’ouverture du square Edough Sud. Sinon, plusieurs autres ouvrages qui existaient avant ont été dégradés et nécessitent une rénovation. Cependant, de nombreux ouvrages hydrauliques ont été réalisés, depuis l’arrivée de l’actuel maire Tahar Merabti, après le retrait de confiance des anciens, aux mandats lamentables, ayant échoué dans la gestion de la commune. Aujourd’hui, cinq années sont passées après les dernières élections et les citoyens qui ont voté pour ces élus regrettent d’avoir fait le mauvais choix et sont réellement déçus, sinon ils n’auraient jamais mis leurs bulletins dans les urnes. Durant ces cinq dernières années, il y a eu des promesses qui sont restées lettre morte ; une chose est sûre un grand chantier attend le futur édile de la ville, c’est celui de l’amélioration du cadre urbain. La future composante municipale doit renouer avec les opérations de rénovation et de réhabilitation, pour rendre la coquette Bône, une ville respirable et agréable à vivre. Certaines réalisations étaient du ressort exclusif de la municipalité et ne nécessitaient pas l’intervention ou l’autorisation du wali. De tels prétextes sont une fuite en avant et il faudrait que les futurs élus retroussent les manches, pour rendre à l’antique Bouna ses lettres de noblesses, celles d’une ville propre et prospère.