Par : B.N
Le sempiternel problème de la vieilles bâtisse, situé à quelques mètres du CEM Souidani Boudjemaâ, qui risque de s’effondrer à tout moment, refait surface sur les réseaux sociaux et suscite la peur de la population, une peur motivée par l’approche de la date de la rentrée scolaire prévue pour le 21 septembre 2022.
Le bureau local du Front de la justice et du développement a tiré, dans la journée d’hier, la sonnette d’alarme quant à ce sujet.
” La bâtisse menaçant ruine, située en face du CEM Souidani Boudjemaâ, demeure un véritable danger pour la vie des riverains, des passagers, mais aussi les élèves scolarisés au niveau dudit établissement. Une partie de cette bâtisse s’est déjà effondrée au cours des dernières années et risque encore de s’effondrer à tout moment”, lit-on dans le communiqué diffusé par le parti qui rajoute que ” Les riverains et les parents d’élèves ont à moult reprises dénoncé le danger que cette bâtisse représente, mais on constate clairement que les autorités locales se sont contentées de fermer l’accès à cette ruelle et d’ériger des barrières autour de ladite construction. Cette mesure devait être juste une solution provisoire et ne peut être, en aucun cas, une mesure permanente”.
Le parti s’est ensuite adressé au chef de l’exécutif, M. Djamel Eddine Berimi, pour intervenir dans les plus brefs délais pour parer à un éventuel massacre à l’encontre des habitants et des élèves, en particulier. Il est important de rappeler que les autorités locales de la wilaya d’Annaba ont effectué, en 2019, une opération de relogement des 3 familles ayant habité cette construction coloniale, au vu du danger qu’elle représentait sur leurs vies.