Par : A.Ighil
Le président du parti du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd a tenu hier ’un meeting devant une assistance acquise d’avance, à la Maison de la culture Mohamed Boudiaf. Il n’a eu de cesse d’alerter sur les menaces qui pèsent sur l’Algérie en tant que pays pivot dans la région et sur l’importance de la cohésion du front social, de la défense de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale. Ensuite le chef du parti a abordé le thème de la gouvernance locale appelant « aux changements des mentalités et des comportements pour avancer sur la bonne voie et parvenir au changement qui ne peut se faire par décret ou par décision politique ». Les candidats dans cette campagne qui reste timide ont plaidé pour la révision du code communal et de wilaya. Abdelaziz Belaid a appelé ses candidats, présents dans la salle, une fois élus de « faire preuve de créativité dans la gestion et à répondre aux préoccupations des différents segments de la société ». Les algériens doivent voter massivement le 27 novembre, lancera-t-il à l’assistance, pour choisir des candidats intègres et capables de prendre en charge les préoccupations des citoyens. Il faudrait souligner que le parti du Front El Moustakbel, lors des élections législatives du 12 juin dernier, a obtenu trois sièges sur les sept qui étaient en lice. Un résultat pour le moins qu’on puisse dire inattendu face à la concurrence des forces politiques en présence sur la scène locale. Alors qu’au troisième jour de la campagne, Tayeb Zitouni, secrétaire général du Rassemblement démocratique a effectué un passage remarqué à Annaba en déclarant que « les prochaines élections locales constituent une importante étape dans l’édification de la démocratie participative ». Le RND se présente en force dans onze communes sur les douze que compte la wilaya au détriment du vieux parti au pouvoir.