De nombreuses erreurs d’appréciation ont été commises à l’encontre des enfants autistes, dont la fermeture de leur ancien siège situé à la cité du 8 mars et qui se retrouvent aujourd’hui à la rue. Ainsi, le problème refait à chaque fois surface et prend d’autres dimensions pour devenir une affaire d’opinion publique à l’échelle nationale en interpellant les âmes charitables, dont les membres de la Confédération algérienne du patronnant, CAP, pour y remédier. Ces derniers avaient même prévu la construction d’un nouveau siège dans une autre commune autre qu’Annaba, pour éviter cette municipalité dans laquelle ces enfants malades ont vécu des ennuis et ont été livrés à eux-mêmes à cause de ce siège tant convoité par le maire d’Annaba qui en a fait une affaire personnelle.
Et pour mettre fin à ce problème qui dure dans le temps, les pouvoirs publics ont réagi en tendant la main à cette frange de la société pour calmer les esprits et atténuer le mécontentement des sympathisants et des personnes solidaires, dont tous les administrés de Annaba qui ont rejeté dans le fond et la forme l’expulsion abusive de leur siège, commise par le P/APC, de ces enfants malades qui ont besoin d’aide et d’assistance. Cependant, le maire d’Annaba est revenu encore une fois à la charge pour imposer de nouveau l’ancienne présidente démissionnaire, mais évincée avec le retrait de confiance par les membres de l’association, mais à qui la gestion de la salle de classe des autistes a été confiée de nouveau. Mais, les parents de ces enfants refusent de rejoindre la classe délabrée, située au niveau de l’école ‘’Front de mer’’ à la Vieille Ville, datant de l’empire Ottoman.
Cette présidente démissionnaire qui s’est désistée de l’ancien siège au profit de l’APC et qui est à l’origine de ce conflit et de cette situation reprend encore du service. Cette dernière est indésirable et boycottée par les familles des autistes dont leurs enfants refusent de rejoindre cette ancienne école du Front de mer, dans une salle de classe dégagée pour eux pour une année seulement. Ceci est un acte délibéré et orienté pour stopper le projet relatif au projet de construction du nouveau siège qui sera offert à titre gracieux par les investisseurs bienfaiteurs à cette association des « Dauphins ». Cette salle de classe délabrée, se trouve dans un piteux état, avec des murs lézardés et un toit qui menace de s’effondrer, ne pourra jamais servir, bien qu’elle ait été visitée par les inspecteurs de la wilaya, venus pour superviser les lieux, même le transport n’a pas été prévu pour ces autistes. Ces derniers ne veulent pas rallier cette école dont l’ancienne nouvelle présidente a été imposée de force avec l’appui du maire qui impose son diktat et qui s’immisce même dans le projet de la construction d’un nouveau centre, pourtant initié par des bénévoles et des hommes d’affaires, et celui-ci sera érigé hors de la commune du chef-lieu de wilaya d’Annaba, pour éviter le conflit d’intérêt et surtout l’acharnement. Par ces gestes volontaires, on veut décharger ces investisseurs de ce geste humanitaire, pour les dissuader de revenir sur cette décision qui poussera à un mécontentement collectif aux conséquences graves.
Pourquoi veut-on nuire à ces enfants autistes sans défense et pourquoi leur siège est tant convoité ?
Telle est la question que se posent les administrés de la wilaya d’Abou Merouane Chérif.
Par : Ait Bara Amar