Par : Amar Ait Bara
La préservation de l’environnement, avec le bon entretien des plantes et des arbres est un acte privilégié et encourageant. Maintenir l’environnement en état c’est encore mieux mais ceci peut… tuer aussi s’attèlent à expliquer des citoyens mécontents. Ces derniers déplorent l’attitude des autorités lors des plantations d’arbres dont les peupliers, palmiers et caoutchouc tout au long des grandes avenues et artères de la ville de l’antique Bouna. Sans aucune étude préalable, l’ornement environnemental a pris le dessus sur les risques et les conséquences néfastes qui en découlent. En effet, des arbres ont été plantés aux bords des trottoirs du côté route en cachant carrément la vue des véhicules aux écoliers et passants, représentant un danger imminent. Ainsi, au niveau des intersections des rues et avenues, ces arbres anarchiquement mis en place cachent la visibilité de la rue aux automobilistes et personnes qui traversent. D’ailleurs, de nombreuses personnes, dont des écoliers, ont été fauchées par des automobilistes lors de la traversée.
Ainsi, les riverains notamment à Hay El Abtal, interpellent déjà la future assemblée élue de se pencher sérieusement sur ce problème épineux qui mérite une attention particulière et qui inquiète les citoyens. Par ailleurs, sans planification aucune et sans étude, à la cité Belaïd Belgacem, des palmiers ont été plantés d’une manière anarchique devant des poteaux électriques et cachent ainsi la lumière et la nuit, c’est le noir total. Ainsi, les poteaux et les palmiers n’ont servi réellement à rien et ne sont d’aucun apport, ni d’aucune utilité à la municipalité, encore moins à la population. Et, pour remédier à ces lacunes causées par l’improvisation médiocre, les palmiers doivent être sacrifiés pour profiter pleinement de l’éclairage des poteaux électriques pour plus de sécurité. Un autre cas assez édifiant, c’est celui des passages piétons au niveau du quartier des 1.276 logements ; ces derniers sont cachés par des arbustes qui poussent rapidement pour cacher tous les angles, ce qui est dangereux. Les habitants de « Hai El Abtal » vivent le même calvaire et sont dans la même situation que d’autres quartiers auxquels il faut trouver rapidement des solutions