L’huile de table sans goût, en bidons de 5 litres est réapparue et elle est disponible à volonté en ces moments de crise, après une disparition indépendante de toute volonté des étalages ayant durée plus d’un mois.
En effet, ce produit se faisait réellement désirer par les ménagères, la défaillance de la distribution est due, selon nos sources, à un problème technique de la chaine de production de l’usine La Belle, située à l’avant-port d’Annaba. Après le dépannage, la production a repris et la situation s’est normalisée progressivement avec la régulation de la distribution, au grand bonheur des citoyens à la recherche assidûment de ce produit.
Hier dans la matinée, des citoyens faisaient la chaine devant l’ex-unité ONACO, située au niveau de l’avenue Bouzered Hocine, dans une organisation parfaite, assurée par des agents de l’ordre et chacun client a le droit d’acheter 2 bidons d’huile de 5 litres, à raison de 650 dinars l’unité à. Enfin, l’ordre est rétabli après la disparition de la crise et la distribution se fait normalement ; mais parfois, celle-ci est provoquée volontairement par des commerçants spéculateurs, dont ceux spécialisés dans la confection des confiseries traditionnelles, « Zlabia » et autres, qui demandent une grande quantité d’huile.
En effet, à l’approche du Ramadhan, ils se ravitaillent en grande quantité de ce produit, parfois en l’entreposant dans leurs domiciles, causant la rareté de ce produit subventionné qui est destiné pour les consommateurs. En ces moments, l’unité commerciale DICOPA, chargée de la distribution et l’entreposage des produits alimentaires, se charge également de la vente de l’huile disponible à gogo, et sans aucune rupture des stocks. Cependant, les citoyens espèrent que des solutions similaires seront trouvées pour réguler le marché du lait subventionné en sachets à 25 dinars, destiné pour les familles aux bourses limitées.
Par : Amar Ait Bara