Depuis des lustres, les conflits sociaux au sein des APC se manifestent autour de la gestion du fonds des œuvres sociales, géré sous la coupe du syndicat dominant dans les entreprises et administrations publiques considérées.
Le secteur privé est “privé ” de ce type d’organe participatif ou syndical représentatif des travailleurs! Ce fonds est le plus souvent géré dans l’opacité et parfois avec la complicité de l’administration! Combien de conflits ont opposé les travailleurs et combien d’affaires sont suivies par les services des renseignements généraux et la police judiciaire avant d’être présentées devant les tribunaux ou mises sous le boisseau, dès lors que des imbrications politico-syndicales sont trop compliquées pour éviter des compromissions de notables au sein des organisations syndicales (UGTA…etc.), ou autres institutions. Récemment, le comité des œuvres sociales de l’APC d’Oued Rahmoun aurait fait l’objet d’une enquête, selon des sources crédibles et le présumé auteur, dont le droit à la présomption d’innocence est garanti par la Loi, aurait été arrêté, croit-on savoir auprès des mêmes sources, ayant choisi l’anonymat, d’autant que les tenants et aboutissants de cette enquête n’ont pas été révélés au public.
Notons cependant que les faiblesses des syndicats et leur illégitimité sont toujours sujettes à controverse, en l’absence d’une authentique démocratie syndicale et d’une conscience ouvrière affirmée des personnels de ces administrations soumises au silence!
Par : Hamid Daoui