Par : A.Ighil
L’APC d’Annaba envisage d’éclairer un tronçon de son littoral en solaire, c’est ce qu’a affirmé Tahar Merabti sur les ondes de la radio locale. Une première expérience qui nécessitera une enveloppe financière de 250 millions de centimes, sans préciser le tronçon en question qui bénéficiera de ce genre d’éclairage public. À savoir que le littoral de la ville s’étend sur huit kilomètres. Il faudrait rappeler qu’en 2018, la commune d’Annaba a tenté ce genre d’expériences. Elle a fait appel à l’époque à une entreprise française pour un projet d’illumination du littoral très mal éclairé. L’objectif principal de ce projet était de réduire le nombre d’accidents sur une route côtière connue pour être très dangereuse, composée de virages, tout en respectant le budget et l’environnement. Le lampadaire solaire s’offrait comme la solution idéale pour ce projet d’éclairage. Pour répondre à la demande de la commune, plus de 200 lampadaires autonomes ont été installés le long de la route côtière avec en moyenne 13 Lux au sol (la densité de lumière reçue par la route). De plus, pour pallier au problème de l’érosion, les mâts solaires ont reçu un traitement spécial bord de mer. Ainsi, ce sont des solutions plus écologiques en investissant dans les énergies renouvelables, comme le solaire. L’Algérie est l’un des pays en développement qui a pour objectif de produire 27% de son mix énergétique à partir de sources positives, d’ici 2024. De plus, une ville a vu le jour dans le désert algérien, c’est Ksar Tifilet, dans la wilaya de Ghardaïa. C’est le prototype d’une vie durable, alimentée majoritairement en ressources renouvelables. Quant à l’éclairage public, ce sont évidemment des lampadaires qui y sont implantées. Gageons que le projet se concrétisera et touchera l’ensemble d’un littoral très mal éclairé, notamment en période estivale qui connaît une forte affluence et une circulation automobile très intense en cette période.