Par : A.Ighil
Jeudi dernier, c’était le branle-bas de combat au siège de la recette principale d’Algérie Poste à l’occasion du renouvellement des membres du syndicat d’entreprise. Un vent de contestation a soufflé lors de ce scrutin qui a vu la participation de certains cadres à cette élection. Selon un membre du syndicat dont le mandat a expiré « il hors de question que des cadres soient candidats à ce suffrage ce qui est contraire à l’article 121 de la convention collective d’Algérie Poste qui stipule que tout cadre qui a le pouvoir de sanction au 1er degré n’a pas le droit d’être syndicaliste ». En effet, cette élection a connu la candidature d’un chef de centre, d’un chef de département, d’un directeur des ressources humaines et de plusieurs chefs d’établissements. Ces candidatures sont amplement contestées et des recours seront introduits auprès de la direction dans un délai de huit jours. Kamel Friteh, le secrétaire de wilaya de l’UGTA propose aux contestataires « d’introduire des recours à la direction qui seule jugera si ces personnes ont le pouvoir de sanction ». En attendant le dénouement de cette crise, l’équipe sortante du syndicat d’entreprise ne compte pas lâcher du lest et aller jusqu’au bout dans cette affaire. Il faudrait signaler que le scrutin a connu une forte participation des postiers qui étaient au nombre de 323 votants sur les 493 inscrits et dont le taux de participation était estimé à 80%. Mais ce qui a attiré l’attention lors de ce vote est le nombre important des votants par procuration dont leur nombre s’est élevé à 70 dont certains ont considéré comme excessif. Les prochains jours, nous livrerons les tenants et aboutissants du sort de ce renouvellement du syndicat d’entreprise d’Algérie Poste sur fond de contestation.