Par : Chebout Hamoudi
Selon M. Massaili, docteur en sciences politiques et juridiques, premier vice président de l’Assemblée populaire communale, APC, chargé de la gestion du patrimoine et du suivi des marchés de proximité que nous avons rencontré ce jeudi , le cahier des charges est fin prêt et une consultation sera incessamment lancée pour le marché hebdomadaire des véhicules d’occasion.
« Quand je suis venu à la tête de cette structure municipale, mon premier souci était la relance et la rentabilisation des moyens patrimoniaux de la communale, principalement le marché hebdomadaire des voitures usagés » et d’ajouter « Après plus de deux mois de fermeture pour cause d’un litige avec l’enchérisseur qui a failli à ses obligations contractuelles et, après l’application de l’article 36 du code des marchés, il a été destinataire de plusieurs mises en demeure et on est passé inévitablement à la résiliation unilatérale, conformément aux textes en vigueur et un nouveau cahier des charges est en cours d’élaboration pour lancer une nouvelle consultation, ça sera dans deux mois ».
Pour rappel, le marché hebdomadaire de voitures d’occasion d’Ain Beida, considéré comme un marché à caractère régional, est implanté sur une aire de plus de 5 hectares tout au long de la RN 10, un axe principal et qui attire des milliers de visiteurs entre acheteurs et vendeurs de voitures et autres engins venus de toutes les régions du pays.
Un marché qui s’ouvre chaque vendredi et, de par son importance, beaucoup d’usagers s’y installent même la veille pour avoir une bonne place, un marché qui crée chaque vendredi un mouvement assez actif où l’on trouve également d’autres opportunités comme la friperie, l’électroménager, les pièces détachées d’occasion , des fruits et légumes, des gargotes et autres boissons…
Situé au niveau du quartier Bir Ounas, les jeunes de ce bourg y activent en y proposant leurs services de transport, de manutention ou encore en vendant des gourmandises, c’est dire que ce marché est créateur de ressources pour des centaines de familles.
Selon les informations recueillies auprès du responsable du patrimoine et du suivi des marchés de proximité, « l’ouverture de ce marché est sur la table des élus municipaux et sera même l’une des priorités de cette assemblée, car il y va de la situation financière de l’APC, puisque le marché engrange une ressource substantielles dépassant les 10 milliards de centimes pour la mairie ».
A noter que la fermeture de ce marché, qui a duré près de trois mois, a donné l’occasion à certaines localités de lancer des marchés similaires pour se substituer à celui d’Ain Beida qui a atteint une notoriété après 40 ans d’existence ; les habitants de toute la région attendent impatiemment la réouverture de ce coin de grande rencontre.