Par : Chaffai Chawki
La gestion de l’eau potable à la capitale des Haractas par l’ADE a toujours intrigué les responsables locaux ainsi que la population beidie, en dépit du raccordement de la ville au barrage d’Ourkis, dans la commune d’Ain Fakroune. Depuis cinq jours, la cité des 150 logements, sise route de Khenchela, ainsi que d’autres carrés limitrophes sont privés de ce liquide vital. ” Sans eau en ce mois du Ramadhan, c’est vraiment écœurant, on fait la chaine pour le lait et maintenant pour l’eau…”, me confie un locataire de cette cité. Un groupe de riverains ajoute :” voilà, on est pénalisé deux fois puisqu’on paye nos factures et la citerne d’eau à 800 dinars. Dieu merci, des pères de famille s’approvisionnent en eau potable à partir des puits séculaires appartenant à des particuliers ou des sources se trouvant à quelques encablures d’Ain Beida’’. Il arrive aussi que des employés de l’ADE entament des travaux de réparation du réseau jugé vétuste sans pour autant avertir les citoyens, ceci provoque des perturbations dans l’alimentation des abonnés. ‘’Nous avons appris d’une source crédible que des locataires d’une cité située non loin de l’EPH Zerdani Salah, qui étaient privés d’eau depuis 10 jours, ont fait appel à un plombier pour réparer leur canalisation d’eau cassée, car l’ADE n’a pas les moyens d’acheter le matériel pour procéder à la réparation de la panne, c’est inquiétant !’’, ajoute notre interlocuteur. A Ain Beida, les fuites d’eau sont très importantes plus précisément dans les anciennes cités, à cause de la vétusté du réseau d’AEP datant de l’époque coloniale et des année 60. En effet, l’ADE a procédé, il y a quelques années, à la réhabilitation de quelques kilomètres de ce réseau usé ; seulement d’autres réseaux souffrent de la rouille et des fuites. Il est temps que la direction de l’hydraulique et l’ADE lancent une inscription pour la réhabilitation du vieux réseau avant l’été l’automne 2022.