Par : I.N
Les services de sécurité de la wilaya d’Annaba ont procédé à l’arrestation d’un employé à l’unité du 8 mai 1945 relevant de l’Office de la gestion et de promotion immobilière (OPGI) d’Annaba chargé de du recouvrement et des dettes auprès des clients de l’office.
Répondant aux initiales S.R., le concerné aurait été accusé d’avoir reçu un pot-de-vin de la part d’un client qui lui avait demandé de régler son dossier auprès de l’OPGI. Les détails de cette affaire remontent à la fin de cette semaine lorsque l’agent de perception est allé déposer la somme collectée lors du recouvrement des créances. Les agents de police ont surpris l’employé alors qu’il était en possession d’une somme d’argent qu’il a reçu de la part du client en plus de la somme collectée lors de la perception. Le concerné a été rapidement arrêté et transféré aux services de la sûreté de la wilaya d’Annaba qui ont diligenté une enquête sur cette affaire.
Les dépassements faits par cet employé ont été dévoilés par un citoyen qui s’est rapproché des services de la sécurité pour déposer une plainte contre le concerné l’accusant de lui avoir demandé un pot-de-vin pour régler son dossier auprès de l’OPGI. Ainsi, et à l’aide de ce citoyen, les services de sécurité ont mené une embuscade menant à l’arrestation du concerné. Pour sa part, la direction de l’OPGI a également ouvert une enquête sur cette affaire en se basant sur les témoignages des employés. L’accusé sera présenté par-devant le procureur de la république près le tribunal d’Annaba une fois l’enquête préliminaire terminée. Il est également important de préciser que les services de l’OPGI d’Annaba s’apprêtent à déclencher une opération de recouvrement de ses créances qui ont atteint une somme estimée à 380 milliards de centimes dont 14 milliards représentent les dettes des institutions publiques, des associations et des partis politiques tandis que le reste de la somme constituent les dettes des citoyens, notamment les bénéficiaires des logements publics locatifs. Une grande majorité de ces citoyens refusent de payer ces créances sous prétexte que les travaux d’aménagement qui devraient être accomplis sous l’égide l’OPGI sont d’une qualité médiocre tandis qu’une grande partie des travaux n’a même pas été achevée.