Par : I.N
Les citoyens, habitant la localité de Gharbi Aïssa, relevant de la commune d’El Bouni ne cessent, depuis longtemps, de réclamer la création d’une ligne de transport reliant leur cité au chef-lieu de la wilaya d’Annaba.
Dépourvus d’un droit basique et vital, ces Annabis pointent du doigt la direction des transports d’Annaba qui semble faire la sourde oreille à leurs doléances, manifestées d’une manière récurrente et restées sans suite jusqu’à ce jour. Les habitants de cette cité subissent ainsi, et depuis des années, le diktat des chauffeurs clandestins, sans foi ni loi, qui imposent des tarifs exorbitants allant jusqu’au double du tarif appliqué par les taxis assurant les lignes qui relient le centre de la commune d’El Bouni à la commune d’Annaba. Plusieurs demandes ont été adressées aux responsables du secteur des Transports. Une litanie de réclamations avait été exprimée par les habitants, mais rien ne semble suffisant pour pousser les responsables locaux à bouger le petit doigt.
Au cours du mois de mai de l’année dernière, la direction des transports de la wilaya d’Annaba avait annoncé la création de 20 nouvelles lignes privées de transport censées être mises en service quelques semaines après ladite annonce à travers plusieurs communes, relevant de la wilaya d’Annaba, notamment celle d’El Bouni compte tenu du manque flagrant des moyens de transports enregistré dans cette commune, mais aussi la propagation des transports clandestins qui en découle. Cette décision avait mis fin à une série de doléances qui ont été manifestées par la population, notamment les résidents des nouvelles agglomérations. Il s’agissait aussi de la satisfaction des demandes avancées par les investisseurs dans le secteur des Transports qui ont, depuis des années, réclamé la création de nouvelles lignes de transport permettant de relancer, entre autres, l’investissement dans le secteur en question. Cependant et, au grand dam des citoyens et des investisseurs dans ledit secteur, aucune ligne de transport n’a été créée dans la localité de Gharbi Aïssa, considérée comme une des cités les plus touchées par ce problème.