Par : A.Ighil
Une entreprise, en l’occurrence l’entreprise de transport algérien par câbles (ETAC), spécialisée dans la rénovation et l’entretien des remontées mécaniques équipées de cabines de grande capacité desservant un sommet généralement difficile d’accès, a entamé les travaux au niveau du glissement de terrain du parcours du téléphérique Annaba-Séraïdi. Un équipement long de 4,1 km et qui peut transporter 4.000 voyageurs /jour sur un parcours vallonné, en arrêt depuis les violentes intempéries du 24 janvier 2019. Ce mauvais temps a eu raison de ses installations causant la mise à l’arrêt de ce moyen de transport par câble. Ce jour-là, sous l’effet d’un glissement de terrain, un pylône a bougé et a provoqué la chute d’une cabine qui avait cédé par la force des vents. Quelques mois après l’incident, en novembre 2019, les autorités locales ont promis une expertise pour évaluer l’ampleur des dégâts avant le lancement des travaux de sa réparation. Le délai de cette procédure était fixé à six mois. Ainsi, pour la remise en service tant attendue de ce téléphérique, la wilaya d’Annaba a décidé de débloquer une enveloppe financière de 30 milliards de centimes. En attendant ces lenteurs administratives, le citoyen de Séraïdi a vécu le calvaire au quotidien lors de ses déplacements dans les deux sens Annaba-Séraïdi. Le problème du transport reste la première préoccupation d’une population d’un village niché à quelque 800 mètres d’altitude au mont de l’Edough. La reprise de l’exploitation du téléphérique donnera du baume au cœur à toute une population et cela leur évitera d’emprunter le sinueux et parfois dangereux tronçon routier qui relie le village au chef-lieu de la wilaya. Il faudrait rappeler que cet équipement était réalisé en 1986. Après 22 ans de service, le téléphérique a fait l’objet d’une vaste opération d’une totale rénovation, l’ensemble de l’installation a été remis à neuf. Les travaux de réhabilitation avaient duré 7 mois.