Par : A.A
87 personnes parmi les ascendants, les parents en l’occurrence, sont victimes de violences qui ont été enregistrées ces derniers mois, selon des sources judiciaires. Un constat que nous condamnons et déplorons à la fois. Certes, la loi, en termes de répression, est sévère lorsque les parents, ou les ascendants en général, sont victimes de coups et blessures perpétrés par les enfants, mais le bilan des affaires traitées, ces dernières années, par les services de la Police et de la Gendarmerie nationale est sans cesse croissant. Selon de nombreux spécialistes en sociologie urbaine, il s’agit d’un indice de taille sur la dissolution de notre échelle de valeurs sociales, voire humaines. Des spécialistes tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme sur les proportions inquiétantes qu’a prises le phénomène de la violence en milieu urbain. Un phénomène lié à un autre plus ravageur.
Et c’est souvent sous l’effet de la drogue et des psychotropes que le jeune passe à l’acte et porte atteinte à l’intégrité physique et morale de ses parents. Les séquelles laissées par cette forme de violence sont irrémédiables, psychologiquement parlant. Les parents acceptent mal, affirment à la fois les psychologues et les juristes, qu’ils soient victimes de violences commises par leurs propres enfants. Toutes les religions du monde condamnent de tels actes. Sans commentaire.