Sollicité par nos soins, l’attaquant de l’US Faubourg de Constantine Oussama Mesfar, qui s’était fait un nom avec l’AS Khroub en ligue une, a bien voulu répondre à toutes nos questions.
Peut-on savoir pourquoi vous avez décidé de rejoindre l’USFC l’été passé ?
-Comme j’étais libre de tout engagement après que avoir quitté le WRB M’lila, avec qui j’ai évolué la saison dernière, dès que le président de l’USFC m’a contacté, je n’ai pas hésité à lui donner mon accord parce que je ne pouvais refuser le club de la cité où je suis né et vécu avant que ma famille déménage à Ali Mendjli en 2002.
Un mot sur le parcours de votre club cet exercice ?
– Je pense que notre équipe, qui n’a accédé en inter-régions, que l’été dernier, a réussi un très bon parcours sous la direction de l’entraîneur Belatreche et de son successeur Redaf. La preuve, après qu’elle avait aligné des résultats en dents de scie durant l’aller, elle se trouve aujourd’hui classée deuxième après qu’elle avait assuré très tôt son maintien et atteint les 32ème de finale de la coupe.
Vous ne pensez pas que votre team aurait pu accéder en ligue deux ?
-Oui, je vous le concède, notre équipe aurait pu accéder en ligue deux, cette saison si elle n’avait pas perdu des points durant l’aller. Cela dit, l’essentiel pour nous est que nous avons atteint l’objectif que nos dirigeants nous avaient fixés : assurer le maintien très tôt en moissonnant beaucoup de points hors de notre base. Cela dit, l’équipe du MSPB mérite d’accéder en ligue 2 car elle a été très constante.
Comment expliquez-vous ce bon parcours de votre équipe ?
-Si notre club a réussi un bon parcours, le mérite revient à nos dirigeants, messieurs Laouira et Djehayeche qui font tout leur possible pour que nous ne pensons qu’à faire notre devoir sur le terrain.
Nous vous laissons le dernier mot…
-Je suis très heureux que le destin ait voulu que je porte les couleurs de l’USFC, le club du faubourg de Constantine, le quartier où j’avais vécu mon enfance. J’espère que la saison prochaine, l’USFC va accéder en L2 incha Allah.
Rabah Gattouche