Par : Chebout Hamoudi
La faculté des sciences exactes et des sciences de la nature et de la vie de l’université Larbi Ben M’Hidi d’Oum El Bouaghi a organisé, hier et aujourd’hui, le premier séminaire international portant sur le thème de la biodiversité.
C’est l’amphithéâtre principal de l’université qui a abrité cette manifestation scientifique, placée sous le thème ” La biodiversité en Algérie, richesse et conservation “, une manifestation qui a regroupé plus d’une quarantaine d’universités et de laboratoires scientifiques de recherches.
Le docteur Dibi Zoheir, recteur de l’université, a donné le coup de starter de cette manifestation en mettant en exergue l’importance de cette rencontre bénéfique pour la recherche scientifique et son impact positif sur le développement du pays, notamment en matière de protection de la biodiversité.
Lui emboîtant le pas, le Pr Habir, doyen de la faculté des sciences exactes et des sciences de la nature et de la vie, a tenu à remercier les participants à ce séminaire, une aubaine et une occasion pour des échanges et enrichissements des connaissances scientifiques, M. Saheb, directeur du laboratoire d’écologie fonctionnelle et d’environnement, intervient en soulignant l’importance de la création de ce laboratoire, intervenu en pleine pandémie de la covid-19 et qui compte déjà pas moins de 15 postes de doctorants.
Dans le même contexte, ce dernier a rappelé que le terme de biodiversité a été annoncé pour la première fois en 1992, lors du sommet de la terre tenu à Rio De Janeiro, au Brésil, en soulignant que seulement 10 % des espèces de la biodiversité ont été découvertes par l’homme.
Il a insisté sur le fait que la biodiversité algérienne est concentrée en majorité dans l’Est algérien , s’étalant d’El Kala aux Issers, dans la wilaya de Boumerdès ; s’agissant de la région d’Oum El Bouaghi, le même intervenant a fait part de la faiblesse de la biodiversité biologique à cause de son climat semi aride.
Par ailleurs, le docteur Saheb a signalé l’existence d’une superficie de 160.000 hectares de zones humides qui demeure propice pour les recherches scientifiques ; à noter qu’il est prévu que les chercheurs et universitaires participant à cette rencontre animeront plus de 150 communications traitant de la biodiversité.