Par : Amar Ait Bara
C’est le massacre au niveau du square Sadek Dellalou, baptisé au nom de feu le moudjahid, décédé en 2018, situé exactement au Champ de Mars. Ce square, une sorte d’aire de repos, était un joyau qui faisant la fierté des Annabis, s’est trouvé complètement métamorphosé, suite à des travaux hydrauliques entrepris la veille de la dernière fête de l’Aïd El Adha, à la suite de la détérioration de la conduite d’eau potable qui passait sous ce jardin limitrophe au rond-point d’El Hattab. Cette casse décelée a provoqué, à cette époque, une importante fuite d’eau du réseau AEP, causant ainsi des désagréments aux riverains avec la rupture de l’eau durant le premier jour de cette fête religieuse. Ce square n’est plus ce qu’il était et ressemble à un dépotoir ; il est squatté par des marchands ambulants de toutes sortes de produits, menant directement à la clochardisation. A la nuit tombée, ce lieu devient dangereux, sert de beuverie et devient un endroit fréquenté par les délinquants et même les SDF qui y ont élu domicile. La situation n’a pas encore été normalisée, après les grands travaux hydrauliques réalisés depuis trois mois déjà, à la suite du remplacement des buses du réseau de la canalisation de l’alimentation en eau potable. La situation n’a pas encore été remise en l’état après les travaux entrepris ; sauf que, depuis une semaine, des travaux de remise en l’état de la clôture ont débuté. Les riverains espéraient mieux. Ce square est dans un piteux état, bien que la barrière démontée qui trainait par terre a été remise à sa place, mais les monticules de terre et également les décombres n’ont pas été retirés, en offrant un décor désolant avec une atteinte à l’environnement. La clôture en fer forgé a été replacée, mais l’endroit où la casse de la canalisation a eu lieu et a été réparée, est demeurée en l’état avec de nombreux désagréments, vu l’ampleur des travaux. Pour information, le problème relatif à la détérioration de cette canalisation d’eau potable a eu lieu le premier jour de l’Aïd El Adha et l’intervention a nécessité 24 heures de travaux avec l’utilisation de gros moyens, notamment des tractopelles et marteaux piqueurs et un important personnel omniprésent. D’ailleurs, ce jour-là, tout le centre-ville a été privé d’eau et ce n’est que le lendemain, après le rétablissement de la casse, que l’eau est arrivée aux robinets des citoyens, après le déplacement des autorités locales sur les lieux de la partie défaillante. Ainsi, cet endroit est devenu un champ de boue, avec tous les maux et cela a poussé les riverains à interpeller le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi pour une éventuelle intervention. L’endroit est resté en chantier, sale, poussiéreux et surtout avec des monticules de terre qui n’ont pas été dégagés, avec un probable enfouissement de la chaussée.