Par : Amar Ait Bara
Le problème de transport est devenu une habitude ancrée dans les esprits qui apparait à chaque fête religieuse durant laquelle les moyens de transport manquent à chaque évènement. Ainsi, hier dimanche, les voyageurs en direction d’Alger ont dû attendre plusieurs heures sans pour autant se faire embarqués de la station de Sidi Brahim vers celle d’El Kharrouba d’Alger.
En effet, cette desserte n’est pas desservie à cause de la pression sur les taxis dans un seul sens à cause de la fête de l’Aïd El Fitr. Aucun taxi n’a fait le retour d’Annaba et plus de 25 taxis inter-wilayas demeurent en stationnement à la station d’El Kharrouba, attendant les hypothétiques clients à destination d’Annaba.
Ces taxis ne pouvaient pas rejoindre la ville de Sidi Brahim en l’absence de voyageurs, ce qui leur causera une perte sèche avec les frais qui en découlent. Cependant, cette situation a pénalisée lourdement les voyageurs qui ont dû faire des acrobaties pour rejoindre Alger. Ces derniers avaient des occupations dont des rendez-vous chez des médecins ou une affaire à régler au niveau d’un ministère ou encore pour une visite médicale à l’hôpital. Le problème ne se pose pas pour la desserte Alger-Annaba, ce sont les clients qui font défaut pour cette destination.
Ainsi, les taxieurs ne pouvaient pas faire le plein pour rejoindre la ville de la Seybouse pour retourner ensuite sur Alger. Sauf que les clients sont restés coincés à la station, attendant un taxi salvateur et synonyme de délivrance. Cependant, une solution provisoire a été trouvée, mais coûte plus cher pour les voyageurs. Ces derniers, désireux de rejoindre Alger, doivent prendre la correspondance jusqu’à Constantine et de là partir sur Alger. D’autres solutions temporaires ont été également utilisées, comme celles de rejoindre sa destination en prenant la correspondance jusqu’à Sétif ou Bordj Bou Arreridj pour ensuite se rendre à Alger. Cette solution parait correcte, mais n’est pas appréciée par certains clients qui doivent payer deux fois le prix d’une place Annaba-Alger, donc des charges en plus pour le voyageur. N’ayant pas trouvé mieux pour rentrer, d’autres voyageurs se sont rabattus sur les taxis clandestins, ou en empruntant des bus au niveau de la station Mohamed Mounib Sendid. Des familles ou des femmes seules ne pouvaient pas emprunter des taxis clandestins par manque de confiance et de sécurité comme le veulent la logique et le bon sens. Ces dernières préfèrent quand même attendre, patientant jusqu’à l’arrivée d’un taxi pour pouvoir voyager tranquillement. Des familles mécontentes et livrées à elles-mêmes ont rebroussé chemin en reportant le voyage à une autre date lorsque les conditions le permettront.