C’est une première participation, et quelle réussite! Les pilotes bônois, Seridi Mira Amel et Omar Keziz, membres du club professionnel “Sport Addict” de CapFun et de l’équipe nationale de parapente, ont marqué de leur empreinte les championnats mondiaux de précision d’atterrissage organisés par la Fédération Aéronautique Internationale (FAI). Ces deux passionnés ont non seulement brillé par leurs performances, mais ont aussi offert à l’Algérie une place de choix sur l’échiquier mondial du parapente.
Seridi Mira Amel, présidente de son club et triple championne d’Algérie, a confirmé son talent en se classant 1ère en Afrique dans le classement féminin et 2ème en Afrique au classement général (hommes et femmes confondus), juste derrière son coéquipier Omar. À l’échelle mondiale, elle décroche une remarquable 97ème place sur 321 pilotes féminines et une 604ème position sur 2083 au classement général, démontrant qu’elle est une force avec laquelle il faut compter.
De son côté, Omar Keziz, moniteur expérimenté et pilier de l’équipe, s’est hissé à la 1ère place africaine et à la 596ème position mondiale, devançant des pilotes venus des quatre coins du globe.
Ensemble, leurs performances exceptionnelles ont propulsé l’Algérie à la 53ème place mondiale sur 80 pays représentés, une réalisation impressionnante pour une première participation à ce niveau.
Ces résultats reflètent des années de travail acharné et de dévouement. Mira, en tant que présidente et monitrice de “Sport Addict”, incarne l’excellence sportive et inspire de nombreux jeunes passionnés. Omar, avec son expertise et son rôle-clé en tant que moniteur, joue un rôle essentiel dans l’ascension du parapente algérien.
Le club “Sport Addict”, basé à Seraïdi, devient ainsi un symbole de réussite pour la région et un vivier de talents prêts à porter haut les couleurs nationales.
Ces exploits internationaux marquent une étape importante pour le développement du parapente en Algérie. Ils témoignent également de l’importance de soutenir nos athlètes locaux, que ce soit par des infrastructures adaptées ou un accompagnement financier.
Par : Mahdi AMA