Par : I.N
Les souscripteurs de l’AADL concernés par le site d’El Gantra tiendront un sit-in de protestation en face du siège de la direction régionale de L’AADL ? au niveau de la cité Sidi Achour, demain 26 septembre 2022.
Selon les informations fournie par le président de l’association des souscripteurs, M. Said Boukoucha, les raisons de cette protestation sont liées à de multiples problèmes qui constituent un véritable obstacle pour l’avancement des travaux. L’association reproche au directeur régional de l’AADL le fait qu’il n’ait pas appliqué l’instruction du chef de l’exécutif local, M. Djamel Eddine Berimi, portant sur l’ouverture de l’accès aux sites et aux chantiers aux membres de l’association pour qu’ils puissent évaluer l’avancement des travaux en toute liberté. Cette instruction ne semble pas avoir un écho auprès de la direction régionale de L’AADL qui continue à interdir l’accès aux chantiers. Les représentants de l’association ont tenté de contacter le chef de projet d’El Gantra, dans le but de fixer un rendez-vous pour effectuer une visite au niveau du site de construction de leurs logements, mais leurs tentatives sont restées vaines. En plus de l’interdiction de l’accès aux chantiers, la direction régionale ne fournit aucune information aux membres de leurs association, liée à l’avancement des deux projets du site d’El Gantra, à savoir celui des 2.000 logements et 1.077 logements.
Il est important de préciser, dans le même contexte, que la date de la livraison des logements AADL à Annaba est prévue pour le 1er novembre prochain, alors que les souscripteurs ignorent jusqu’à ce jour s’ils sont concerné par cette date.
Le manque de communication adopté par la direction régionale à l’encontre des souscripteurs, mais aussi à l’encontre de la presse locale, provoque un véritable sentiment de méfiance et de colère auprès des citoyens concernée par la formule de logements AADL. Ce problème s’ajoute au non-respect des délais de la livraison des projets, à la qualités médiocre des travaux, dénoncée par les locataires ainsi que le nouveau phénomène des logements livrés sans électricité et sans eau potable.