Les habitants des communes de Souk Naamane et Dhalaa, dans la wilaya d’Oum El-Bouaghi, interpellent une nouvelle fois les autorités locales et le ministère de la Santé afin de lever le gel sur deux projets d’hôpitaux restés à l’état d’étude depuis plusieurs années. Cette demande s’inscrit dans un contexte de souffrance réelle pour les patients, contraints de se déplacer quotidiennement vers les hôpitaux d’Aïn M’lila ou de Meskiana pour se soigner.
À Souk Naamane, le projet d’un hôpital de 60 lits remonte à l’exercice budgétaire 2013. L’étude technique a été finalisée et l’assiette foncière réservée, mais aucune inscription au programme d’équipement n’a suivi, laissant le projet en suspens. Sa réalisation permettrait pourtant de désengorger l’hôpital Slimane Amirat d’Aïn M’lila et de rapprocher les soins aux habitants des localités rurales enclavées de l’Ouest de la wilaya, à la frontière avec Batna et Mila.
Même constat à Dhalaa, où un projet similaire n’a jamais dépassé la phase d’étude technique, malgré plus de douze années d’attente. Les habitants expriment leur incompréhension face au blocage persistant, alors que le besoin en infrastructures sanitaires est criant dans cette zone souvent classée comme «défavorisée».
Face à cette situation, les citoyens réclament une intervention urgente pour relancer ces projets dans le cadre du programme sectoriel du ministère, estimant qu’il s’agit d’une nécessité vitale pour améliorer la couverture sanitaire et réduire les inégalités territoriales en matière de santé publique.
Par : R.C