Par : I.N
La société des Mines et de Fer de l’Est souffre, depuis quelques temps, de multiples difficultés, entre autres à gérer la crise financière à laquelle elle fait face. Une crise ayant contribué à réduire la production à un point alarmant. Actuellement, le taux de la production a baissé pour atteindre le seuil de 25 %.
Dans une lettre adressé au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le syndicat des travailleurs explique que la raison principale de cette dégradation relève du contrat signé avec l’entreprise Arcelor-mittal ayant, selon leurs dires, contribué aux énormes difficultés qu’affronte la société. Des difficultés qui semble avoir la peau dure même après la résiliation du contrat avec ladite entreprise en 2019. L’établissement a subi de grandes pertes liées à l’endommagement des équipements. La deuxième raison de ces difficultés est liée aux dettes non payées depuis des années par l’unique client de l’entreprise, le complexe sidérurgique, Sider El hadjar.
Les dettes accumulées au fil du temps ont atteint un seuil inquiétant estimé, selon le même responsable, à .200 milliards de centimes. ” L’employé de l’entreprise est en droit de réclamer son salaire, c’est son droit légitime et légal. Cependant, ce retard est dû à des facteurs extérieurs », explique le responsable avant d’ajouter que : ” Nous avons conclu un accord portant sur le versement d’un montant mensuel qui assurera le bon fonctionnement de l’entreprise. Nous avons réussi à verser le salaire des employés 15 jours en retard. Nous déployons tous les efforts nécessaires afin de trouver une solution radicale à ce problème”.
Il est important de rappeler qu’un mémorandum d’entente (MoU) a été signé, le mois de juillet 2022 à Alger, entre le groupe Manadjim El Djazaïr (Manal) et la société turque “Ozmert Algérie”, dans le cadre du développement et la valorisation des gisements de minerai de fer de Boukhadra et Ouenza, dans la wilaya de Tébessa.