Par : Amar Ait Bara
Depuis la crise sanitaire, économique et social, le prix du sac de ciment de 50 kilos ne cesse de s’envoler. Ceci s’est répercuté inévitablement sur le prix du logement au niveau des promoteurs immobiliers. Si ce produit manque assidument chez les revendeurs de matériaux de construction, en parallèle le marché noir ne manque jamais de provisions. AAnnaba qui est en plein expansion et de nombreuses construction sont à l’arrêt par manque de ciment même si les barons de ciment sévissent toujours.
En effet, les problèmes d’approvisionnement ne se posent pas pour les spéculateurs qui sont visiblement bien servis, tout comme pour le rond a béton, le treillis soudé et les agrégats. Soumis à des délais de livraison sous peine de pénalités voire, des risques de résiliation de marché ; des promoteurs et entrepreneurs ont dû se plier à la loi des spéculateurs payant plus cher les matériaux nécessaires à la réalisation de leurs projets .Il va sans dire que les surcoûts seront répercutés sur le client final. Les promoteurs se disent souvent bousculés par les walis et les ministres lors des visites sur chantiers, alors que ce problème persiste toujours.
A qui se plaindre, assènent-ils ?
Conséquences de nombreux projets de construction de logements, tous types confondus, chantiers à l’arrêt et les employés mis au chômage technique forcé.
.Des dizaines de promoteurs sont en faillite, alors que d’autres qui résistent se disent confrontés à des difficultés de réalisation insurmontable et la liste des entraves est longue. Celles-ci ralentissent sérieusement la concrétisation des différents programmes de construction notamment de logements et d’autres édifices des équipements publiques.