Par : Amar Ait Bara
En premier lieu, cette session ordinaire de l’Assemblée populaire communale était pressentie houleuse puisque les 19 élus frondeurs reprochaient au maire de les avoir convoqués seulement 24 heures avant.
Cette situation ainsi que de nombreuses autres divergences a donné lieu à une bagarre entre plusieurs élus. L’un de nos confrères journaliste dans un quotidien arabophone, qui filmait la scène surréaliste a même été pris pour cible par l’un des « représentants » du peuple. Ce dernier s’est attaqué verbalement et physiquement au journaliste pour l’empêcher de filmer et de révéler au grand public les dérives inacceptables de certains membres de l’APC de Annaba.
Selon les élus frondeurs, la P/APC a transgressé la loi et aurait dû transmettre les convocations aux élus 72 heures avant, comme le stipule clairement le règlement intérieur du code des collectivités locales. Finalement, ces membres de l’APC, opposants farouches du maire ont prévu la veille des boycotter cette assemblée, mais se sont finalement rétractés pour discuter des points inscrits à l’ordre du jour. Ces derniers ont demandé également au maire de distribuer les subventions équitablement ou d’annuler carrément ces faveurs, sachant que des élus ont dénoncé certains membres de l’APC, présidents et membres de ces associations prétendant à ces aides, ce qui confirme l’existence de conflit d’intérêt et ceci est non conforme à la loi en vigueur. Les frondeurs ont demandé également au maire de leur communiquer les noms des signataires des délibérations pour lesquelles ils ont même saisis la justice. D’autres points inscrits à l’ordre du jour ont été reportés alors que d’autres ont été discutés et mis en approbation. Le premier locataire de la municipalité a tout fait pour faire voter ces projets sachant que, pour l’instant, il est soutenu par une majorité de 24 élus contre 19 opposants. Nous reviendrons sur cette assemblée prochainement puisqu’elle a pris plus de temps que prévu.