Un programme de développement urbain touchant une quarantaine de cités, relevant de la commune d’Annaba, dont le budget est estimé à 578 milliards de centimes, a été avancé par l’assemblée populaire communale lors de sa session extraordinaire, tenue dans la journée d’hier au siège de la municipalité.
Pour le maire d’Annaba, M. Youcef Chouchane, le développement urbain et le réaménagement des cités, relevant du territoire de la commune d’Annaba, ainsi que l’amélioration du cadre de vie des Annabis, sont une priorité absolue.
Une fois approuvés, ces projets devraient être financés par le budget de la wilaya d’Annaba.
Chouchane s’est voulu rassurant en affirmant que les citoyens d’Annaba ont le droit d’être en colère et de dénoncer l’état déplorable de la ville. Les routes sont délabrées, l’éclairage public est insuffisant et les préoccupations sont nombreuses. Cependant, le maire a également promis aux habitants de la ville qu’il ferait de son mieux pour améliorer leur cadre de vie.
Ces opérations toucheront en premier lieu la rue Didouche Mourad, la cité Safsaf, la cité Oued Edheb ainsi que la cité des 360 logements, relevant de la localité de Rym.
Il est important de rappeler, dans le même contexte, que les habitants et les comités des quartiers de la cité Rym ont, depuis des années, dénoncé haut et fort l’état déplorable dans lequel se trouve leur lieu d’habitation. Ordures jetées à perte de vue, chaussées et voiries détériorées, réseaux divers obsolètes mais surtout, des travaux de réaménagement urbain qui trainent en longueur. Ce sont ces principaux éléments qui caractérisent le quotidien des habitants de ladite cité, mais aussi d’une grande partie des localités de la commune d’Annaba. Les comités des quartiers ont également dénoncé la dégradation qu’ont connue les chaussées qui est essentiellement due aux travaux non achevés de certaines entreprises, auxquelles des projets de réaménagement ont été confiés. « Les promoteurs ont laissé les fossés partout dans la cité, que ce soit ceux qui ont d’ores et déjà achevé les travaux ou bien ceux qui traînent toujours. Ces fossés se remplissent d’eau durant la saison hivernale. C’est désormais la vie de nos enfants, dépourvus des aires de jeux, qui est en danger » témoigne un habitant.
Par : I.N