Par : I.N
Cela fait à peine une semaine que les élèves des trois cycles ont rejoint les bancs des établissements scolaires, et les problèmes obsolètes et récurrentes auxquels font face les parents d’élèves refont surface à Annaba.
La quêtes des manuels scolaires a d’ores et déjà commencé. Pour la majorité des parents d’élèves du cycle primaire, il est impossibles de collecter la totalité des manuels scolaires en une seule tournée au niveau des points de vente officiels relevant de l’Office national des publications scolaires, ONPS. Ces derniers connaissent, depuis quelques jours, une grande affluence des parents d’élèves mais aussi des individus voulant faire des profits sur le dos des élèves. Il s’agit plus précisément des revendeurs, venus acquérir de grandes quantités de ces manuels pour les revendre au marché noir à des prix exorbitants. On constate, à titre d’exemple, que le manuel de la langue arabe de la troisième année primaire, dont le prix officiel est à 180 da, est vendu à 220 da, voire, 230 da au niveau des espaces commerciaux dont l’activité commerciale n’a aucune liaison avec la vente des manuels scolaires.
Ainsi, au moment où les librairies activant sur le territoire de la wilaya souffrent de l’indisponibilité de ces livres, ces derniers sont proposés à des prix exorbitant sur les tables des revendeurs clandestins et des espaces commerciaux.
D’autres part, le problème du transport scolaire connaît cette année des proportions inquiétantes, notamment pour les élèves habitant la nouvelle ville BenMostapha Benaouda, ex- Draâ Errich. La ville qui a connue l’afflux des nouveaux locataires des logements publics locatifs et AADL fait face à un véritable dilemme quant au transport des élèves. Ce sont surtout les élèves habitant Draâ Errich, étudiant au niveau de la commune de Berrahal qui rencontrent plus de difficultés à rejoindre les bancs de leurs écoles.
Sur les réseaux sociaux, une photo montrant des élèves dont l’âge ne dépasse pas les 12 ans installés, collés les uns aux autres, à bord d’une camionnette de marque Mazda, sans qu’aucun moyen de protection ne soit appliqué. Cette image a fait le tour des pages annabis et a suscité une grande colère parmi les citoyens sans qu’aucune mesure ne soit prise au bénéfice de ces enfants.
Parle-t-on d’une énième faillite des préparatifs de la rentrée scolaire ?