Par : A.Ighil
Dans une correspondance adressée aux autorités locales, notamment le wali d’Annaba, le directeur de la santé et le président de l’APW, le président de l’exécutif de la wilaya du Parti de la justice et de développement (PJD), relative à la transformation de dernière minute de l’hôpital de cardio-chirurgie infantile, en voie d’achèvement, en pôle d’urgences médicales, l’auteur de la lettre indique que le projet de l’hôpital de cardio-chirurgie infantile d’El Bouni représentait un grand espoir pour cette frange de malades juvéniles et leurs familles, à travers la wilaya d’Annaba et bon nombres de wilayas limitrophes. Ils ont attendu longtemps la concrétisation de ce projet. Ils attendent patiemment la fin des travaux et son inauguration. Mais l’espoir s’est effondré lorsqu’ils ont su qu’il allait être transformé en urgences chirurgicales. Cette catégorie de malades espère que les pouvoirs publics revoient leur décision. Il faut rappeler que cette décision a été prise, en dernière minute, lors de la visite en mars dernier, du professeur Abderrahmane Benbouzid, ministre de la Santé, dans la wilaya d’Annaba, « pour répondre à un besoin pressant en la matière ». À cette occasion, le directeur de la santé, Dr Nacer Damèche s’est engagé à l’inauguration de cette structure le 5 juillet prochain. L’idée de la réalisation d’un hôpital de cardio-chirurgie infantile est née en 2014 et le projet devait être livré en 2016. Une réalisation qui a connu un énorme retard pour diverses raisons, notamment « une querelle » qui aurait opposé le bureau d’études à l’entrepreneur chargé des travaux. Mais aussi, le maître de l’ouvrage, en l’occurrence le directeur de la santé de l’époque qui était également défaillant. Ainsi, le chantier est resté pendant longtemps en hibernation, au moment où des enfants atteints de maladies cardiaques de la wilaya d’Annaba, mais aussi d’El-Tarf, Guelma, Souk-Ahras et Tébessa devaient attendre des mois avant de pouvoir bénéficier à la clinique cardio-chirurgicale infantile de Bou Ismail. Un hôpital qui devait théoriquement disposer de trois unités de soins de 66 lits, de deux autres unités de soins de 40 lits, une unité pour nourrissons de 10 berceaux et 4 couveuses ainsi que d’un bloc opératoire composé de trois salles d’intervention.