La population carcérale fait, désormais, partie du plan d’action initiée par la Maison d’accompagnement et d’insertion des sortants du secteur de la Formation et de l’enseignement professionnels. Via un travail axé sur la communication et la sensibilisation, cette structure relevant, rappelons-le, du secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels, veut, effectivement, contribuer à la préparation de la vie post-carcérale des détenus. La journée d’information organisée, mercredi dernier, au niveau de l’Etablissement pénitentiaire de Boussouf, s’inscrit dans cette optique. Elle s’inscrit également dans le cadre d’une convention-cadre entre trois départements ministériels, à savoir la Formation et l’Enseignement professionnels, la Justice et le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé des micro-entreprises.
La mission est loin d’être une sinécure, selon M.K, le coordinateur de wilaya de la Maison d’accompagnement et d’insertion. La mission est aussi celle des dispositifs de soutien à l’emploi des jeunes, à savoir l’ANGEM, NESDA (ex-ANSEJ) et l’ANEM, affirme Abdelmalek Bouldjedri, représentant du service externe de l’insertion des détenus. Selon lui, notre souci majeur est d’accompagner le jeune en quête d’une insertion professionnelle sans se référer à son casier judiciaire. L’autre objectif recherché est d’éviter que ces détenus, qui vont purger, prochainement, leurs peines, récidivent. Une chose est sûre, la direction générale de l’administration pénitentiaire veut innover et rompre, semble-t-il, définitivement avec des pratiques ayant montré leurs limites, en termes de réinsertion professionnelle des détenus des établissements pénitentiaires. Et dans cette optique, 375 postes pédagogiques sont dédiés, dans le cadre du plan de formation de la wilaya, à la population carcérale par la DFEP de Constantine.
Par : A.A