Par : M.L.
L’APC d’Annaba a lancé une opération de recensement de la population et de l’habitat à Annaba, le 25 septembre. Cette dernière concerne tous les quartiers de la commune et s’étendra sur deux semaines.
Pour ce faire, l’APC d’Annaba a fait appel à des étudiants bénévoles qui devront faire du porte à porte, 7 jours sur 7, du matin jusqu’au soir dans le but de récolter des informations sur la population de la commune.
Petit bémol, la mairie d’Annaba n’aurait pas honoré sa part du contrat, mettant l’endurance de ses bénévoles à rude épreuve. Alors qu’ils devaient bénéficier d’un moyen de transport pour les aider dans leur tâche, les étudiants se retrouvent aujourd’hui à faire du porte à porte à pied allant d’un quartier à l’autre sans la moindre assistance de l’APC.
Même chose pour le déjeuner dont ils devaient bénéficier pendant leurs journées de travail et qui n’a finalement jamais été servi.
Ayant bénéficié d’une brève formation avant le lancement de cette opération, les bénévoles devaient initialement récolter les informations de la population sur des tablettes. C’est finalement au moyen de feuilles volantes que cette démarche est effectuée.
Les renseignements personnels des familles annabis sont donc « trimballés » par de jeunes bénévoles à pieds, de quartier en quartier, avant d’être déposés au siège de l’APC pour être retranscrits sur ordinateur.
Tous ces paramètres dévalorisent ce recensement dont les informations sont pourtant précieuses. Mais plus que tout, la situation pousse à se questionner sur les limites des bénévoles et la qualité de leur collecte d’informations qui ne peut être optimale dans de telles conditions.
Ce recensement, bien que minimisé par son autorité émettrice, est pourtant stratégique.
Les données qu’il fournira sont censés refléter le degré d’application sur le terrain des réformes engagées par l’Etat à tous les niveaux au cours de ces dernières années.
Ces informations servent également de base dans l’étude et le lancement de nouveaux projets au niveau de la commune.