Par : B. N
« Nous somme en ce moment devant le siège de la wilaya déléguée de Draâ Errich après avoir décroché un rendez-vous à 14h avec le wali délégué par le biais du secrétaire général de la wilaya d’Annaba. Maintenant, il est 15h, le chef du protocole du wali déléguée vient de nous dire que la responsable nous a informés qu’elle n’a eu aucune notification de la part du wali ou de la part de son secrétaire général. Cela veut tout simplement dire qu’on nous a menti ». C’est en ces termes qu’un souscripteur au programme de l’AADL 2013 a manifesté sa colère dans l’après-midi d’hier lorsqu’il s’est rendu compte qu’une longue journée de protestations, devant le siège de la wilaya d’Annaba et de Draâ Errich, a été vaine. Il faut dire que ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour les souscripteurs.
Il s’agit essentiellement des futurs locataires des 2.000 logements Ozka, aussi bien de ceux qui ont reçu leurs affectations ou bien ceux qui sont toujours dans l’attente de la délivrance de ce document, ainsi que les souscripteurs du projet des 5000 logements Kuzu dont les travaux enregistrent un véritable retard qui devient de plus en plus inacceptable.
Pour ce qui est des revendications, il s’agit d’une liste obsolète et connue par tous, à savoir l’accélération de la cadence des travaux de construction mais surtout de l’aménagement extérieur, l’approvisionnement des cités en équipements nécessaires à l’image des écoles, lieux de culte et administrations. Les concernés ont tenu une série de protestations au cours des derniers jours sans qu’aucun avancement ne soit effectué dans l’aménagement extérieur de leurs cités. Plusieurs dizaines de souscripteurs ont largement investi le terrain le 15 mars dernier. Ils ont organisé une marche suivie par un sit-in qui a été tenu devant le siège de la direction régionale de l’Agence nationale de l’Amélioration et du Développement du Logements pour rappeler au bon souvenir des responsables, le calvaire qu’ils vivent depuis plus de huit ans. Ils se sont servis de tous les canaux possibles pour faire entendre leurs doléances, pancartes, banderoles mais surtout des cris de détresse, mais rien n’y fit.