Par : A.A
Les jeunes porteurs de projets innovants vont désormais bénéficier d’un accompagnement particulier. Il s’agit en effet d’une campagne initiée par l’ANADE, ex-ANSEJ. Pour les représentants de cette agence, il est nécessaire d’accompagner les porteurs d’un projet professionnel et de les aider à aller au bout de leur rêve, celui de créer leur propre entreprise. Un rêve qui dépendra de certaines conditions, à savoir la qualification professionnelle et la faisabilité du projet. Et sur ce plan, les services de ladite agence peuvent énormément aider les jeunes. Une étude technico-économique est suggérée à ceux qui tiennent vraiment à leurs projets. La création d’une start-up exige certainement un savoir-faire, mais aussi et surtout de la détermination de la part du jeune, affirment les animateurs de ces rencontres de sensibilisation. Tout en présentant la gamme d’activités offerte, à ce propos, aux jeunes créateurs d’entreprises, ils n’ont pas manqué de souligner que beaucoup d’avantages, en termes de fiscalité plus particulièrement, sont accordés à ceux qui contribuent, de leur côté, à la résorption du chômage. Bref, cette campagne est loin d’être suffisante pour tout expliquer aux jeunes porteurs de projets dits innovants. D’autres campagnes sont souhaitables. Incontestablement, l’insertion professionnelle passe par un véritable travail de proximité en direction des diplômés à la fois de l’université et de la formation professionnelle. Ces derniers sont, à défaut d’informations et de motivation personnelle, dans la confusion totale, pour ne pas dire égarés. D’où l’utilité de Dar El Mourafaka, une nouvelle structure relevant du département de Yacine Merabi, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, dont la mission est d’accompagner les sortants du secteur dans leurs projets professionnels.