Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Secours Communal (PSC) de la ville d’Annaba, une simulation d’intervention en cas de catastrophe naturelle a été menée dans la matinée d’hier.
Cet exercice grandeur nature, organisé dans la cité Seybouse, a pour objet de tester la réactivité et la coordination des services concernés face à une situation d’inondation simulée.
L’objectif principal de cette initiative est multiple. D’une part, elle vise à renforcer les compétences opérationnelles des intervenants dans des situations critiques similaires.
D’autre part, elle ambitionne d’évaluer la performance des dispositifs d’alerte et d’intervention inscrits dans le cadre du PSC.
Lors de cette simulation, plusieurs aspects cruciaux ont été passés au crible : l’efficacité des plans d’intervention, l’adéquation des moyens mobilisés et la capacité de coordination entre les différents acteurs impliqués.
Les responsables locaux ont également profité de cet exercice pour analyser la synergie entre les institutions concernées et identifier les éventuels axes d’amélioration.
Ces manœuvres, qui s’inscrivent dans une dynamique préventive, sont essentielles dans une région où les risques d’inondations demeurent une menace récurrente.
En effet, Annaba, avec son réseau hydrographique dense et une urbanisation croissante, reste vulnérable face à de telles calamités naturelles.
Ce genre d’initiatives témoigne de la volonté des autorités locales d’anticiper les crises et de garantir une meilleure protection des populations. Toutefois, une question reste en suspens : ces exercices suffiront-ils à contrer les défis imprévisibles d’une catastrophe réelle ?
En attendant, les habitants du quartier de Seybouse peuvent se rassurer quant à la vigilance des autorités, bien que la vigilance citoyenne demeure une composante indispensable dans la gestion des risques naturels.
Par : Mahdi AMA