Par : I.N
L’opération relative à la permanisation traine en longueur au niveau du complexe d’El Hadjar mettant dans le doute les travailleurs concernés. Dans un communiqué affiché au niveau de l’administration dont nous détenons une copie, les syndicalistes dénoncent le désintéressement de l’administration pour finaliser cette opération qui a pris plus de temps qu’il n’en faut selon eux. En effet, il a été convenu que chaque mois, depuis le lancement de cette opération des 2.000 travailleurs CDD et CTA, il sera procédé à leur permanisation par vagues de 500 agents à la fois. Dans le communiqué de dénonciation affiché au niveau de l’administration du complexe SIDER, les syndicalistes déplorent l’attitude négative des responsables à l’égard de cette importante opération qui mérite en principe une attention particulière. Cependant, selon les travailleurs en CDD, contrat à durée déterminée, l’administration a imposé aux candidats de procéder à la validation de leurs diplômes par des attestations de réussite délivrées par les centres de formation respectifs. Cependant et, selon ces mêmes travailleurs, ce procédé serait « illégal » car l’administration des centres de formation n’aurait reçu « aucune instruction ou un écrit en ce sens » et il serait « impossible de réaliser cette opération ».
Cette opération est importante pour les 2000 candidats puisqu’il s’agit de leur avenir et surtout l’amélioration de leur cursus professionnel et de l’expérience acquise et cette mesure prise par les responsables va à l’encontre de celle du syndicat qui « œuvre dans un sens des travailleurs ». Des sources sûres avancent l’hypothèse que le traitement des dossiers personnels se fera dans les normes en parfaite symbiose avec la règlementation en vigueur, dans le strict respect de la loi. Ainsi, on croit savoir que la présidente du conseil d’administration, P/C.A, a fait un travail de fond pour éviter tout dépassement, tout en étudiant minutieusement les dossiers en sa possession. A cet effet, nous apprenons que certains diplômes seraient falsifiés, Des candidats au CTA qui n’ont jamais été inscrits à l’université et donc ne possèdent aucun diplôme pour prendre la place d’un autre ayant suivi un cursus universitaire. Ce serait à cause de ces falsifications que l’administration aurait décidé de procédé à une vérification supplémentaire à travers la demande d’attestations de réussite.
La grande tricherie se passe au niveau des dossiers des contrats de travail aide, CTA. Certains candidats ont déposé des dossiers avec de « vrais diplômes » aux « spécialités falsifiées », dont a besoin l’industrie sidérurgique comme des ingénieurs ou techniciens supérieurs en mécanique, électromécanique, métallurgie, ce qui a poussé certains candidats à falsifier leurs spécialités. En effet, l’ex-SNS recrute des cadres aux spécialités spécifiques à son activité industrielle. Le syndicat interpelle également les membres du Conseil d’administration à éviter cette méthode de travail qui met dans le désarroi et le doute les candidats, l’UGTA et chacun des concerné et ceci n’arrange pas les affaires du complexe, conclut le communiqué.