Par : A.Ighil
Depuis plusieurs mois, les médecins du centre anti-cancer d’Annaba, à l’instar des autres centres, n’ont cessé de dénoncer le manque, voire la pénurie de médicaments pour le traitement des malades atteints de cancer. C’est un terrible fléau silencieux mais meurtrier. Un phénomène inquiétant qui entraînerait des pertes de chances de guérison pour la majorité des malades. Dans ce contexte, le député Ali Mouelhi, du parti El Adala de la wilaya d’El-Tarf, a adressé une question écrite, dont nous détenons une copie, à l’intention de Ali Aoun, ministre des Industries pharmaceutiques, datée du 26 septembre 2022, concernant ce problème récurrent en tirant la sonnette d’alarme sur la situation dramatique que subissent les malades atteints de cancer, à cause des pénuries de traitements vitaux d’oncologie qui ont généré des complications sur leur état de santé. Le député a notamment précisé que cette catégorie de malades se retrouvent ballotés entre les différents services spécialisés par des va et viens incessants, sur des périodes différentes, pour acquérir le traitement, mais en vain. Sans compter la situation sociale souvent précaire qans laquelle ils se trouvent et qui sont obligés de se déplacer des contrées très lointaines, ce qui aggrave forcément leur état de santé qui les mènera au décès. Ainsi, le parlementaire a confirmé que la situation est urgente et nécessite l’approvisionnement dans les plus brefs délais des services concernés en médicaments, en tirant la sonnette d’alarme sur la situation dramatique que subissent les malades à cause de nombreuses pénuries des traitements vitaux d’oncologie qui ont généré des complications sur leur état de santé. A l’issue de la question écrite, Ali Mouelhi interroge sur les mesures que compte prendre le ministre et son département ministériel pour mettre fin à ces pénuries récurrentes pour que les médicaments soient enfin disponibles sur le marché national. Dans une première audience accordée par Ali Aoun, fraîchement installé à la tête du ministère des Industries pharmaceutiques, à la délégation de l’alliance nationale de lutte contre le cancer, « il s’est engagé à remédier à certaines lacunes, principalement la rareté de certains médicaments ».