La commune d’Oued Nini, daïra de F’Kirina, est connue pour sa culture maraîchère (fruits et légumes). Chaque année, les récoltes sont abondantes et fructueuses en poivron rouge et vert, oignon, carotte, betterave, citron et laitue, etc… La DSA a perdu beaucoup de temps pour classer cette paisible localité agropastorale parmi les régions où l’on peut encourager l’arboriculture (arbres fruitiers).
Si la wilaya de Khenchela se trouve à quelques encablures d’Oued Nini, pourquoi n’attend-on pas encourager le pommier dans cette région froide en hiver et chaude en été. Sachant qu’à Ain Beida, F’kirina, Berriche, El Djazia et d’autres communes limitrophes, les pommiers, les orangers, les poiriers et figuiers poussent dans chaque maison, vu que le climat est favorable.
La Chambre de l’agriculture et la DSA de la wilaya d’Oum El-Bouaghi n’ont jamais su sélectionner les régions selon la nécessité du type de culture. Certaines régions ne sont pas faites du tout pour la céréaliculture, alors qu’on continue à exploiter cette terre pour rien (voir le rendement). Pourquoi on ne transforme pas ces étendus de terres arides en pâturage et pour l’élevage d’ovins et de bovins. Pour ces régions où le spectre de la soif est flagrant, il faudrait créer des périmètres d’irrigation pour encourager ce créneau (voir les Etats-Unis où l’on a transformé le désert).
Il est temps que nos spécialistes de l’agroalimentaire et de l’agriculture, et ceux de l’élevage, de lancer des études profondes et sérieuses pour rendre ces communes agricoles et maraîchères plus rentables.
Par : Chaffai Chawki