Par : Amar Ait Bara
Le maire d’Annaba, décrié par une partie de ses élus, a organisé hier mardi à 16h30mn, une collation au profit des 43 membres de l’assemblée populaire communale d’Annaba. Jusque-là tout paraissait normal, en ce qui concerne cette collation qui est en fait une réception organisée à la salle de réunions de la municipalité à l’occasion de l’Aïd El Adha. Les 19 élus mécontents ont compris que le maire voulait la réconciliation avec tous les membres de l’APC à travers cette petite fête, que ces derniers rejettent en bloc. Ainsi, 19 des 43 élus de la municipalité d’Annaba ont décliné l’invitation en la boycottant carrément. Par ce geste, ces derniers refusent ainsi de se réconcilier avec le P/APC à qui ils demandent de se remettre en question et d’éviter d’agir seul à travers la prise de décisions unilatérales. Des décisions qui, en principe, devraient être collégiales. Ces élus contrariés se réunissent souvent discrètement dans des endroits tenus « secrets » pour ne pas subir la pression du maire qui voulait régler leurs comptes en aparté et donc refuse de les affronter tous en même temps. Les élus frondeurs sont issus de plusieurs partis politique qui se présentent comme suit, 13 élus du front El Mousatakbal FM, 4 élus du Rassemblement national démocrate RND et 2 élus du HMS ; ces deux derniers ont récemment rejoint ce mouvement. Ces derniers ont décidé d’ores et déjà de boycotter également les assemblées, puisqu’une requête explicative a été adressée aux pouvoirs publics, dont le wali Djamel Eddine Berrimi et le chef de daïra d’Annaba pour prendre les mesures qui s’imposent, sauf qu’aucune suite n’a été donnée à leurs doléances malgré la grogne de ces 19 élus qui atteindra bientôt son paroxysme, a tenu à expliquer un édile mécontent et outré par l’attitude négative qu’observe le premier locataire de la municipalité à l’égard de ses administrés. Ainsi, en guise de protestation, les 19 élus mécontents sont restés dehors lors de la tenue de cette collation pour montrer aux citoyens qu’ils n’adhèrent plus à la politique du premier locataire de la municipalité et éviter ainsi de l’affronter.