Par : Amar Ait Bara
En l’espace de 6 mois, c’est-à-dire du mois d’octobre 2020 à juin 2021, les services du médiateur de la République ont pu résoudre définitivement plus de 741 dossiers litigieux confirment nos sources. Les chiffres sont indicatifs et font ressortir que de nombreux dossiers ont été réorientés vers les institutions, dont les conflits de travail où les plaignants ont été orientés à l’inspection du travail. Aussi, nous apprenons que des bilans hebdomadaires sont transmis à la tutelle. Cependant, dans de nombreux dossiers après un jugement définitif, suivi d’une exécution n’ayant pas abouti, le médiateur de la République au niveau wilaya peut saisir officiellement la partie ayant fait preuve de refus de l’exécution. Mais, parfois certains conflits sont réglés à l’amiable ou d’une manière relationnelle et professionnelle entre les parties concernées et le médiateur en question. A titre indicatif, depuis le mois d’octobre 2020 jusqu’au 1er juillet de l’année 2021, le bilan a fait ressortir 1.800 requêtes et 4.325 audiences au niveau de la chefferie de la délégation du médiateur de la République. En 2021, environ 498 conflits ont été résolus définitivement et également 179 en 2020 sur les 498 problèmes posés au niveau de cette institution. Aussi, d’autres interventions aussi importantes les unes que les autres et qui n’ont pas été comptabilisées ont abouti grâce aux relations personnelles et amicales avec les responsables locaux. Dans le cadre de sa mission première, celle de régler les conflits entre les citoyens et certaines institutions étatiques ou privées, le médiateur a réalisé des résultats probants dans le règlement de ces conflits grâce à l’aide et la compréhension des responsables de l’administration locale. Aussi, la coopération régulière concernant le règlement des soucis, proposée par les citoyens avec les bonnes relations de franche camaraderie contribuent largement aux règlements de ces problèmes amicalement et sans les écrits d’usage régissant de la règlementation en vigueur dont le texte de loi 20/45 du 15 /02/ 2020. Ceci a permis l’installation d’un climat de confiance entre l’administration et l’administré par l’intermédiaire de cette délégation qui est investie de cette noble mission. On croit savoir également que les conflits liés au travail doivent suivre les procédures usuelles, à savoir l’obtention en premier lieu d’un procès-verbal de non réconciliation du plaignant. Justement, dans ce cas précis, le médiateur de la République ne peut pas intervenir, et ceci n’est pas dans ses prérogatives, jusqu’à ce que la justice tranche en faveur ou à la défaveur. Mais, une fois le jugement exécutoire en possession du justiciable et, quand l’autre partie refuse l’exécution, conformément à l’article 9 du décret présidentiel 20/45 du 15 février 2020, le médiateur fait obligation aux organismes concernés de s’exécuter et de respecter la loi. Ainsi, après l’examen des dossiers et suite à cela, le médiateur de la République intervient en demandant de régler le problème dans des délais raisonnables et, ainsi plusieurs victimes ont été satisfaites de cette méthode et du règlement de leurs litiges.