Par : Amar Ait Bara
Le sport à Annaba est malade par sa gestion approximative et archaïque, car les nombreux opportunistes qui n’ont jamais pratiqué de sport rodent autour et se sont accaparés de ces disciplines sportives pour devenir un lourd fardeau difficile à supporter et à écarter également. Hormis l’équipe de hand-ball de l’OM, Olympique Madinet Annaba, qui a décroché la coupe d’Algérie en juniors, quant aux seniors ils ont accédé en division excellence, malgré le peu de moyens mis à leur disposition, ce club est marginalisé. Cependant, les autres clubs de football et les autres disciplines, sont secoués par de nombreux scandales et surtout ils réalisent de mauvais résultats persistants et jouent chaque saison le maintien. Même l’APW et l’APC devraient faire comme les précédentes assemblées, elles devraient se pencher sur le sport pour organiser chaque fois des journées de réflexion pour trouver les solutions, car le sport annabi est malade et nécessite des soins et surtout un assainissement. Les élus APW, APC, les députés, les sénateurs et les politiciens doivent s’ingérer pour mettre fin au marasme qui sévit dans le secteur sportif, car les supporteurs bônois ont besoin d’une équipe compétitive à la grandeur de la ville. Tous les militants du sport, les présidents de ligues et des associations sportives et clubs, toutes les disciplines confondues, doivent dénoncer la marginalisation de certaines disciplines sportives et le manque d’infrastructures, comme c’est le cas de l’OMA qui ne dispose pas de salle pour s’entrainer, sachant que tout est payant, en leur annonçant de s’acquitter de leurs dettes, à défaut de quitter la salle des sports Benfradj. En effet, certains clubs sportifs ne disposent pas de moyens et de ressources humaines, ainsi que d’encadrement, il faut donc insister sur la diversification de la discipline sportive et sa généralisation. Aussi, le travail doit commencer par les ligues de proximité et surtout mettre en évidence une campagne de sensibilisation sur la pratique sportive, à travers des 12 communes que compte la wilaya d’Annaba. Ces ligues sportives de proximité permettront l’épanouissement de l’enfant et les décideurs doivent s’impliquer d’une manière effective pour sauver certains clubs de l’agonie. Actuellement, les clubs d’Annaba manquent de moyens financiers et traversent des luttes intestines, à l’image de l’USMA Annaba, HAMRA, l’IRBEHadjar, le SRA…etc. Le sport à Annaba, et le football en particulier, est pourri et des personnes malintentionnées le gère et sont venues pour prendre sans rien donner. Les pouvoirs publics doivent participer au moins à 50% au budget de chaque club, et surtout de trouver les solutions au problème des statuts des sportifs également. Le wali d’Annaba vient de débloquer deux enveloppes budgétaires de 3 milliards chacune, au profit de l’USMAnnaba et HAMRAnnaba, mais point d’aides pour les autres clubs de handball qui ont honorés la ville en lui ramenant des titres, a tenu à expliquer un citoyen. Des personnes qui n’ont rien à voir avec le football se mêlent de tout. « Laissez le foot aux footballeurs », disait en 2002, ici même à Annaba, l’ex-entraineur et formateur de la sélection sénégalaise, l’Allemand Paul Schentger.