Par : Hamid Daoui
La rentrée scolaire aurait influé sur les autres sujets de préoccupation des citoyens, en particulier celui relatif au logement social. Il en est de même de la mise en veille des luttes menées par des ouvriers sans salaires en lutte depuis des mois dans quelques entreprises communales (EPIC) de l’APC d’El-Khroub. L’avenir de la scolarité des enfants passe en priorité des luttes.
Cependant, l’on apprend que la brigade du logement, instituée par la daïra, serait à pied d’œuvre, à en croire un postulant ayant aperçu, hier, la visite des enquêteurs chez son voisin de palier. Mais, à sa question de la visite dans l’appartement familial de ses parents, avec lesquels il vit en cohabitation, on lui a rétorqué que vous n’êtes encore inscrit dans le programme des visites qui se font le plus souvent en fonction de la pression exercée par les postulants ou par passe-droits et clientélisme, selon ses propos.
Par ailleurs, les demandeurs de logements auraient imaginé une autre forme d’organisation des luttes consistant en une coordination entre les « assemblées » des exclus et sans abris, issus du chef-lieu de commune et ceux de l’agglomération de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Cette « nouvelle organisation » des luttes sous la forme « d’assemblées » en lieux distincts, serait dictée, semble-t-il, par la fragilité du rapport de force imposé par la répression systématique qui sévit contre toute forme de protestation qualifiée par les autorité de menace sur la stabilité, à la veille d’échéances hypothétiques des institutions caractérisées par la léthargie. Comme cette coordination consiste aussi à unir les postulants afin d’éviter toute forme de division pour mieux peser dans le rapport des forces dans le but d’atteindre l’objectif d’une « distribution transparente, juste et équitable » au profit des authentiques nécessiteux.
Le combat social ne faiblit pas pour autant !