Par : Amar Ait Bara
Ayant bénéficié de locaux commerciaux dans les localités d’El Gantra, dans la commune de sidi Amar, octroyés par les services de l’Office de promotion et gestion immobilière OPGI Annaba, les bénéficiaires dénoncent la « transgression des lois » dont ils estiment être victimes. C’est aussi le cas pour des bénéficiaires des 118 commerces au niveau de la commune d’El Bouni et aussi ceux d’Annaba. Cependant, ces mêmes bénéficiaires, dont les locaux ont été acquis dans des conditions légales, eux qui ont fait des versements de 10%, font part de leurs déboires aux plus hautes instances du pays.
Ces derniers sont menacés de restituer les locaux précédemment octroyés légalement et acquis lors des avis d’appels d’offres. Ainsi, l’OPGI, selon eux, menace de procéder à l’annulation pure et simple des décisions d’attributions dans le cas où ils ne renoncent pas aux premiers contrats libellés. Ainsi, en cas de refus, ces décisions d’octroi seront purement et simplement résiliées ou annulées. Cependant, ces mêmes bénéficiaires dénoncent ce qu’ils considèrent comme étant « des abus » de la part de cet office qui menace de leurs restituer leurs versements tout en annulant ces décisions en évoquant les motifs que les nouveau commerces sont situés dans des endroits qui ne sont pas stratégiques, comparativement aux commerces initiaux.
Mais les bénéficiaires de ces commerces ne se laissent pas faire et comptent saisir la justice pour faire valoir leurs droits. Pourtant, dans les clauses des contrats d’achat, les adresses sont notées clairement et aucun ne peut procéder au changement des clauses qui sont clairement portées sur les contrats sauf avec accord consensuel des deux parties. Les services de l’OPGI n’ont pas respecté les conditions en transgressant les lois, mais les contractants résistent bien et menacent de sortir dans la rue. Cependant, la loi stipule qu’aucun contrat ne doit être annulé sauf par voie de justice ou après le consentement des deux parties. Aujourd’hui, les bénéficiaires de ces commerces ne seront jamais délocalisés dans d’autres nouveaux sites au détriment de la loi qui est placée au-dessus de tous et qui doit être respectée d’une manière ou d’une autre.