Dans une démarche inédite au Centre Hospitalo-Universitaire (CHU), l’administration, en collaboration avec un bénévole dévoué, a entrepris une action de reboisement et d’embellissement au sein de l’unité Ibn Rochd, dédiée aux soins oncologiques. Ce projet, marqué par l’installation d’un système d’irrigation goutte-à-goutte, vise à offrir un environnement apaisant et agréable aux patients et aux visiteurs.
L’unité Ibn Rochd a vu ses espaces extérieurs transformés grâce à la plantation d’arbres et de plantes ornementales. Ce geste, au-delà de son aspect esthétique, s’inscrit dans une volonté plus large d’améliorer le cadre de vie des malades, pour qui l’environnement joue un rôle essentiel dans le processus de rétablissement .
Le choix du système goutte-à-goutte, à la fois écologique et efficient, permet de maintenir un arrosage régulier tout en minimisant le gaspillage d’eau.
Au cœur de cette initiative se trouve un bénévole dont l’identité, bien que discrète, incarne la générosité et l’engagement citoyen. Son intervention ne s’est pas limitée à la simple plantation : il a également assuré la mise en place du système d’irrigation et a participé activement à la conception de ce projet de reboisement. Cette action, bien qu’humaine et simple en apparence, porte en elle une profonde symbolique : celle de l’importance du bien-être des patients et de la création d’un cadre accueillant pour les personnes en souffrance.
Le directeur du CHU d’Annaba, tout en saluant chaleureusement l’initiative, a mis en lumière l’impact profondément bénéfique qu’elle a eu sur le moral des patients et du personnel soignant. Il a décrit comment, dans les services où les traitements sont particulièrement lourds et éprouvants, la création d’un environnement apaisant et serein devient une nécessité, presque un remède en soi. Il a souligné que cette action collective, née de la rencontre entre la générosité d’un volontaire et le soutien de l’équipe administrative, illustre la force de la coopération. Selon lui, l’union des efforts individuels et institutionnels peut véritablement transformer le quotidien de ceux qui luttent contre la maladie.
Par : Mahdi AMA